Le narrateur, habitué des voyages, a déjà séjourné à Venise. Neuf années se sont écoulées quand il entreprend d'y retourner. Comme
Stendhal, auquel il fait souvent allusion, il est attiré par l'Italie : "Je pars pour l'Italie, autre versant de ma patrie" dit-il. Il y retrouve les lieux où il a déjà pris pension, des amis venus de tous les horizons, connaissances contemporaines échouées là pour un temps ou à demeure. Partagé entre Orient et Occident, il revient sur ses rencontres, ses lectures, faisant référence à
Stendhal, Brodsky... et bien d'autres écrivains, tout en parcourant la ville.
Si vous connaissez quelque peu Venise ce livre peut vous donner envie d'y retourner, ou à défaut envie de lire, ou découvrir les auteurs qui y ont laissé des traces.
Commenter  J’apprécie         80