La lecture de ce second tome est plus violente que celle du tome consacré à la Sibérie. Dans un premier temps, la détention à Ravensbruck apparaît comme moins pire (pas meilleure, juste moins pire) que celle en Sibérie : assez de nourriture pour subsister, pas trop de poux et autres vermines, modus vivendi avec les autres détenues pour limiter les brimades des gardiens, ...
À partit de 1942 la dégradation est là. Ravensbruck se rapproche des conditions du Goulag avant de largement les dépasser au fur et à mesures des défaites nazies.
La dernière partie de l'ouvrage est consacrée à sa fuite pour échapper à l'avancée Russe et retrouver sa famille : un périple dans une Allemagne fraîchement défaite entre ceux qui commencent à oser redresser la tête maintenant que la menace nazie est effondrée et ceux qui refusent encore de croire que leur pays ait pu commettre de telles atrocités.
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