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Critique de Cosaque
Le ton et l'inspiration originaux qui étaient dans la précédente et première pièce (Le Jardin) de Brigitte Buc ont cédé la place dans la suivante à une efficacité qui tient du professionnalisme, ce qui est dommage. Cependant même si avec « Un temps de chien » B. Buc signe-là une comédie plus traditionnelle, elle conserve encore assez élégance pour que ce texte soit un plaisir de lecture et sans doute un agréable spectacle à voir.
Il s'agit nettement d'une histoire de femmes, le seul homme présent n'a qu'une fonction de faire-valoir des trois femmes qui elles sont le moteur de l'action. Nous avons la femme cadre supérieur qui fait face à tous les problèmes professionnels et familiaux, la jeune femme qui a eu une enfance difficile et qui s'est construit une carapace et enfin celle qui cherche le grand amour depuis suffisamment longtemps pour douter qu'il n'arrive jamais. Toute l'action se déroule dans l'arrière salle d'un bistrot parisien, les trois dames sont du fait d'une météorologie tourmentée condamnées à rester ensemble. Elles se confrontent, s'affrontent et s'effondrent. Les dialogues sont très rapides auxquels s'ajoutent le recours aux téléphones et aux SMS (car nous sommes résolument en pleine contemporanéité). La consommation d'alcool est un bon prétexte pour rendre les relations entre les personnages de plus en plus chaotiques. Ce chaos se résout par une scène onirique dans laquelle le gorille apparaît comme une image fantasmatique du désir féminin. L'emploi de l'onirisme m'est apparu comme une facilité pour se permettre une rupture sans réelle justification, mais heureusement la pièce s'achève par une jolie pirouette.
Il s'agit nettement d'une histoire de femmes, le seul homme présent n'a qu'une fonction de faire-valoir des trois femmes qui elles sont le moteur de l'action. Nous avons la femme cadre supérieur qui fait face à tous les problèmes professionnels et familiaux, la jeune femme qui a eu une enfance difficile et qui s'est construit une carapace et enfin celle qui cherche le grand amour depuis suffisamment longtemps pour douter qu'il n'arrive jamais. Toute l'action se déroule dans l'arrière salle d'un bistrot parisien, les trois dames sont du fait d'une météorologie tourmentée condamnées à rester ensemble. Elles se confrontent, s'affrontent et s'effondrent. Les dialogues sont très rapides auxquels s'ajoutent le recours aux téléphones et aux SMS (car nous sommes résolument en pleine contemporanéité). La consommation d'alcool est un bon prétexte pour rendre les relations entre les personnages de plus en plus chaotiques. Ce chaos se résout par une scène onirique dans laquelle le gorille apparaît comme une image fantasmatique du désir féminin. L'emploi de l'onirisme m'est apparu comme une facilité pour se permettre une rupture sans réelle justification, mais heureusement la pièce s'achève par une jolie pirouette.
