Ce sont les mémoires d'un homme attachant que l'on aimerait avoir rencontré: subversif mais horrifié par les cruauté des Républicains pendant la guerre civile, hédoniste mais dormant par terre et peu vêtu dans la froidure de l'hiver, souvent amoureux mais chaste, poète mais plongé dans la réalité sociale, sincère mais secret, et par dessus-tout un certain regard détaché sur la vie et les hommes lui qui confie: " J'ai adoré les Souvenir entomologiques de Fabre. Pour la passion de l'observation, pour l'amour sans limite de l'être vivant, ce livre me semble inégalable, infiniment supérieur à la Bible. Pendant longtemps j'ai dit que je n'emporterais que ce livre sur une île déserte; aujourd'hui j'ai changé d'avis: je n'emporterais aucun livre".
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