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Critique de o0Vespertine0o
Le comic strip d'Ernie Bushmiller semble peu connu en France, au vu des rares critiques sur la toile. le genre est pourtant bien connu chez nous. Plus populaire, Calvin et Hobbes, Peanuts, Garfield, des personnages qu'on a croisé un jour ou l'autre lors d'une lecture personnelle ou pendant un cours d'anglais.
Les lecteurs du Chicago Sun times découvrent la petite icône américaine, Nancy, en 1943. Fidèle à la tradition du comic strip donc, chaque jour, on découvre un nouveau gag de la fillette sur 3-4 vignettes. Publié durant la Seconde Guerre Mondiale, il est l'encart détente, une respiration, au milieu de l'information lourde.
Le terme qui définit le travail de Bushmiller est : la simplicité. Simplicité du trait. Simplicité du gag. Il en faut peu pour nous faire sourire et rire.
Comment ne pas tomber sous le charme de cette petite bouille, arborant une coupe de cheveux-casque de moto et un air malicieux ? Si l'auteur ancre bien son héroïne dans le contexte de l'époque, les aventures de Nancy ne revêtent pas revendication politique ou réflexion existentielle… Il ne fait pas passer un message en particulier. le ton est la malice et l'espièglerie. Les principales préoccupations de Nancy sont de pester contre l'école, mettre la main sur quelques dollars pour un soda ou une glace. Sluggo habite ses pensées, avec qui elle entretient une relation à coup de Je t'aime-moi non plus. Ensemble, ils ont toujours des idées farfelues pour accomplir leur but, pour assouvir leur curiosité ou pour contourner les obstacles sur leur chemin. Les adultes ne sont jamais bien loin, avec de temps en temps, un pied de nez à leur égard. Si on devait décrire l'arrière-plan social : Nancy est de la classe moyenne. Son cadre familial est singulier. On ne sait rien de ses parents et elle vit chez sa tante Fritzi, une flapper haut perchée sur ses talons. Sluggo est issu de la classe défavorisée. Lui aussi livré à lui-même, les parents semblent peu présents.
Les strips quotidiens ont été regroupés dans cet ouvrage sous le titre « Nancy is happy », édité en français chez Actes sud. Pour les curieux, un aperçu en VO : nancyishappy.tumblr.com
Les lecteurs du Chicago Sun times découvrent la petite icône américaine, Nancy, en 1943. Fidèle à la tradition du comic strip donc, chaque jour, on découvre un nouveau gag de la fillette sur 3-4 vignettes. Publié durant la Seconde Guerre Mondiale, il est l'encart détente, une respiration, au milieu de l'information lourde.
Le terme qui définit le travail de Bushmiller est : la simplicité. Simplicité du trait. Simplicité du gag. Il en faut peu pour nous faire sourire et rire.
Comment ne pas tomber sous le charme de cette petite bouille, arborant une coupe de cheveux-casque de moto et un air malicieux ? Si l'auteur ancre bien son héroïne dans le contexte de l'époque, les aventures de Nancy ne revêtent pas revendication politique ou réflexion existentielle… Il ne fait pas passer un message en particulier. le ton est la malice et l'espièglerie. Les principales préoccupations de Nancy sont de pester contre l'école, mettre la main sur quelques dollars pour un soda ou une glace. Sluggo habite ses pensées, avec qui elle entretient une relation à coup de Je t'aime-moi non plus. Ensemble, ils ont toujours des idées farfelues pour accomplir leur but, pour assouvir leur curiosité ou pour contourner les obstacles sur leur chemin. Les adultes ne sont jamais bien loin, avec de temps en temps, un pied de nez à leur égard. Si on devait décrire l'arrière-plan social : Nancy est de la classe moyenne. Son cadre familial est singulier. On ne sait rien de ses parents et elle vit chez sa tante Fritzi, une flapper haut perchée sur ses talons. Sluggo est issu de la classe défavorisée. Lui aussi livré à lui-même, les parents semblent peu présents.
Les strips quotidiens ont été regroupés dans cet ouvrage sous le titre « Nancy is happy », édité en français chez Actes sud. Pour les curieux, un aperçu en VO : nancyishappy.tumblr.com
