>
Critique de Oktor
A la poursuite d'un manuscrit secret.
Carte de visite : "Monsieur" Woolridge. Financièrement prospère, il vend des antiquités, dont certains articles sont "fabriqués" sur commande. Sa famille : une femme aimante et affectueuse. Il est vrai qu'elle a un peu grossi, et que les rituels ont remplacé la spontanéité. Deux enfants : un jeune homme raisonnable et docile, une jeune fille très convoitée par les hommes et qui y prend plaisir. Des failles secrètes pour cet homme qui a "réussi" ? un goût pour l'écrivain Byron, des pensées pour son père, et l'achat d'une boutique de livres anciens, où les employés eux-mêmes ont l'air de vieux rossignols :-)
Or la liquidation d'une vieille demeure procure à la boutique un lot de vieux livres. Dans la couverture de l'un d'eux, une correspondance clandestine, cryptée, entre deux amants, et le compte rendu par l'amant d'une rencontre avec Byron ; Celui-ci lui aurait précisément fait des confidences amoureuses et sulfureuses. L'amant parle aussi du manuscrit de Byron, un article mythique que tous les collectionneurs ont cru inexistant ou détruit.
Machination ? escroquerie ? affaire du siècle ? signe du destin ? La vie du narrateur Woolridge en sera bouleversée.
Ce récit, dont le début ressemble à un roman policier, va beaucoup plus loin qu'un jeu de pistes. C'est l'itinéraire d'un homme qui s'interroge, et qui est capable de retrouver une nouvelle épaisseur. Louis Buss respecte son lecteur, il fait son initiation, le divertit, le captive et le séduit. On quitte à regret le narrateur. Je crains seulement que ma méconnaissance de Byron ne m'ait privé de joies supplémentaires. Mais à mon niveau, la lecture était très satisfaisante.
Carte de visite : "Monsieur" Woolridge. Financièrement prospère, il vend des antiquités, dont certains articles sont "fabriqués" sur commande. Sa famille : une femme aimante et affectueuse. Il est vrai qu'elle a un peu grossi, et que les rituels ont remplacé la spontanéité. Deux enfants : un jeune homme raisonnable et docile, une jeune fille très convoitée par les hommes et qui y prend plaisir. Des failles secrètes pour cet homme qui a "réussi" ? un goût pour l'écrivain Byron, des pensées pour son père, et l'achat d'une boutique de livres anciens, où les employés eux-mêmes ont l'air de vieux rossignols :-)
Or la liquidation d'une vieille demeure procure à la boutique un lot de vieux livres. Dans la couverture de l'un d'eux, une correspondance clandestine, cryptée, entre deux amants, et le compte rendu par l'amant d'une rencontre avec Byron ; Celui-ci lui aurait précisément fait des confidences amoureuses et sulfureuses. L'amant parle aussi du manuscrit de Byron, un article mythique que tous les collectionneurs ont cru inexistant ou détruit.
Machination ? escroquerie ? affaire du siècle ? signe du destin ? La vie du narrateur Woolridge en sera bouleversée.
Ce récit, dont le début ressemble à un roman policier, va beaucoup plus loin qu'un jeu de pistes. C'est l'itinéraire d'un homme qui s'interroge, et qui est capable de retrouver une nouvelle épaisseur. Louis Buss respecte son lecteur, il fait son initiation, le divertit, le captive et le séduit. On quitte à regret le narrateur. Je crains seulement que ma méconnaissance de Byron ne m'ait privé de joies supplémentaires. Mais à mon niveau, la lecture était très satisfaisante.
