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Critique de BurjBabil


Lorsqu'on m'a gentiment offert le premier tome dans un épisode de masse critique jeunesse, je m'étais engagé moralement à aller au bout de ce que je soupçonnais être un feuilleton : trilogie, pentalogie, heptalogie...
Donc ici, je considère que mon engagement est clos.
Ce roman jeunesse à vocation universaliste occidental (pléonasme?) est l'occasion d'un affrontement entre résistance et pouvoir impérial, entre bien et mal. On retrouve donc tous les ingrédients classiques du genre : trahison, amitié, amours, bravoure, batailles perdues puis gagnées ou gagnées puis perdues etc...
Ce tome quatre est mené à un train d'enfer.
Les prophéties s'accomplissent : l'un règne, l'autre part et le troisième meurt, c'est presque religieux.
Le principal écueil vient sans doute du public auquel il s'adresse et qui a peu changé malgré le vieillissement des héros. Les attitudes des gamins du premier tome ont peu évoluées alors qu'ils sont franchement adultes.
Je conseille donc la lecture de l'ensemble de la tétralogie à des jeunes d'une douzaine d'années. Au delà, cela pourrait paraître un peu mièvre.
Ainsi les quelques incohérences inévitables au genre dystopie fiction grand public pour maintenir un fil narratif captivant (ça l'est) seront balayées par la fougue de la jeunesse.
Attention néanmoins, M. Bussi en homme d'affaires averti, à l'instar de nos modèles plateformés étasuniens, s'est laissé une porte de sortie, peut être pour une saison 2.
Je parierais bien là-dessus mais je ne suis plus concerné. Je vieillis trop vite.
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