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Critique de Hiroyuko


D'après le résumé qui était disponible sur Masse critique et que l'on retrouve sur la fiche du livre, je m'attendais à un texte de style enquête en huis-clos au sein d'un couple ; un peu dans le genre d'Agatha Christie en fait. Mais ne vous y trompez pas ! Vous êtes en présence d'un drame psychologique.

Nous pénétrons le quotidien d'un couple, et nous sommes invités à entrer dans leur appartement par Malika, la nettoyeuse qui ne sait pas comment nettoyer un appartement désespérément propre. Le couple semble être assez huppé, avec des goûts de luxe. Laura achète des vêtements de marque grâce à l'argent que lui offre Paul, artiste-peintre monochromatique. C'est par l'arrivée de deux personnes, Hélène et Alexandre, que le masque se fissurera et que le voile tombera sur ce bonheur idyllique. L'histoire débute lentement à partir du quart du texte (lors de la découverte du secret des tableaux par Hélène), même si le point culminant sera franchi plus tard, avec cette fameuse tache de sang sur le sol. On s'aperçoit bien vite que, sous les apparences trompeuses de la perfection du couple, se cachent de grandes blessures, noyées dans ce blanc immaculé de l'appartement.

Nous devenons donc spectateurs d'une vie de couple qui part en éclat, de la chute d'un binôme qui se perd dans une vie de faux-semblants. Laura est une femme instable psychologiquement qui ne sait pas se défaire des fantômes du passé, et Paul est sentimentalement frustré, qui étouffe dans sa relation avec cette personne devenue froide: le point de rupture n'est pas très loin et vous allez y assister.

Les personnages sont profonds et bien travaillés, sauf Malika qui n'a pas vraiment un rôle très important dans l'histoire.

Le vocabulaire utilisé et le style d'écritures sont faciles et agréables à lire. La présentation se rapproche fort de l'écriture d'une pièce de théâtre, avec beaucoup de dialogues et un lieu unique où se déroule toute l'histoire. Ce drame est bien écrit et bien mené, avec un chapitre final au-dessus du reste de l'histoire et qui conclut bien le texte.

Premier livre d'Arièle Butaux que je lis, et, je crois, dernier. Non pas que je n'ai pas apprécié, mais ce n'était pas mon genre d'histoire. D'autant plus que j'en avais une autre attente après la lecture du résumé. Le texte est sympathique et peut plaire aux fans ou à ceux qui sont plus sensibles à ce style d'écriture et d'histoire, avec des personnages très travaillés et torturés psychologiquement.


Merci à Babelio et aux éditions Ecritures/l'Archipel qui m'ont permis de lire ce livre à travers Masse critique.

Hiroyuko.
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