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Critique de veronic68


Avant tout, merci à #Netgalley et aux éditions XO de m'avoir permis de découvrir #larivièredel'oubli et son auteur Cai Jun.
1995 : Shen Ming, professeur tombé en disgrâce depuis qu'il a été soupçonné du meurtre d'une de ses élèves, est assassiné. Pourtant quelques semaines auparavant tout allait pour le mieux pour lui.
2004 : de nouveaux meurtres sont commis, les victimes sont toutes des personnes ayant été dans l'entourage de Shen Ming dont le meurtre reste toujours non-résolu, malgré la ténacité de l'inspecteur. Mais ce sont aussi des personnes de l'entourage de Wang Er, ce petit garçon étrange qui sait déjà tellement de choses à seulement 9 ans et dont le regard déstabilise parfois les adultes.
L'auteur démarre son livre par les derniers jours de Shen Ming. Une narration à la troisième personne qui nous annonce d'emblée qu'il est mort. La première pierre est posée pour un récit à la limite du surnaturel, mais sans jamais y basculer complètement.
L'histoire va nous emmener de 1995 à 2014. Au fil des chapitres de nouveaux personnages vont venir s'insérer dans l'histoire.
Un récit qui ressemble à une toile d'araignée qui se tisse lentement autour de Shen Ming mais sûrement vers un dénouement surprenant.
Sans oublier qu'il nous emmène en Chine et ses lois, ses codes et ses façons de penser.
Un très bon livre, même si j'ai des soucis avec les noms de personnages qui parfois se ressemblent.
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