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Critique de musaraneus
Le théâtre n'est pas mon genre littéraire de prédilection, mais pour un challenge j'ai bien voulut me prêter au jeu.
J'avais beaucoup entendu parler de Maligne dans les médias, c'est pourquoi j'ai choisi cette pièce de théâtre biographique de Noémie Caillaux. (Et interprétée par elle au théâtre, dans une mise en scène de Morgan Perez.)
Noémie a 27 ans et un cancer.
Noémie est un peu hypocondriaque, mais quand même un cancer... le coup est rude. Mais Noémie est une battante et elle aime la vie, terriblement. Elle nous raconte ce combat contre la maladie, dans un monologue entre rire et larmes.
Un texte très actuel, qui m'a donné envie de « voir » la pièce jouée. le ton est drôle, mais c'est émouvant aussi, évidemment.
Cependant j'avoue être resté un peu sur la réserve, à cause du côté un tantinet « snob » du texte... je m'explique : il est très intéressant, pour parler d'un drame, de pouvoir en rire, mais ici les blagues tournent beaucoup autour de grandes marques de vêtements, ou de grands spécialistes, de grands hôpitaux. Un exemple : la mère de l'auteure lui offre une voiture, mais se trompe et offre une Punto au lieu d'une Polo... (c'est terrible, non ?)
Ça m'a un peu chiffonné, car c'est oublier ce qui est pourtant une triste réalité : le cancer touche toutes les tranches sociales et toutes les régions, et certains patients n'ont pas accès au grand Ponte d'oncologie de telle grande clinique à la pointe, ni aux médecines douces qui soulagent, ni même à ces petits plaisirs, shopping, sorties, restaurant, qui rendent la vie plus douce quand on sait qu'on va mourir; Certaines femmes n'ont pas accès à une reconstruction, à une bonne prise en charge psychologique ou même simplement à une perruque de qualité.
Évidemment le texte est ciblé pour un certain public qui fréquente les théâtres parisiens. C'est un peu dommage, car le malheur, lui, est universel...
J'avais beaucoup entendu parler de Maligne dans les médias, c'est pourquoi j'ai choisi cette pièce de théâtre biographique de Noémie Caillaux. (Et interprétée par elle au théâtre, dans une mise en scène de Morgan Perez.)
Noémie a 27 ans et un cancer.
Noémie est un peu hypocondriaque, mais quand même un cancer... le coup est rude. Mais Noémie est une battante et elle aime la vie, terriblement. Elle nous raconte ce combat contre la maladie, dans un monologue entre rire et larmes.
Un texte très actuel, qui m'a donné envie de « voir » la pièce jouée. le ton est drôle, mais c'est émouvant aussi, évidemment.
Cependant j'avoue être resté un peu sur la réserve, à cause du côté un tantinet « snob » du texte... je m'explique : il est très intéressant, pour parler d'un drame, de pouvoir en rire, mais ici les blagues tournent beaucoup autour de grandes marques de vêtements, ou de grands spécialistes, de grands hôpitaux. Un exemple : la mère de l'auteure lui offre une voiture, mais se trompe et offre une Punto au lieu d'une Polo... (c'est terrible, non ?)
Ça m'a un peu chiffonné, car c'est oublier ce qui est pourtant une triste réalité : le cancer touche toutes les tranches sociales et toutes les régions, et certains patients n'ont pas accès au grand Ponte d'oncologie de telle grande clinique à la pointe, ni aux médecines douces qui soulagent, ni même à ces petits plaisirs, shopping, sorties, restaurant, qui rendent la vie plus douce quand on sait qu'on va mourir; Certaines femmes n'ont pas accès à une reconstruction, à une bonne prise en charge psychologique ou même simplement à une perruque de qualité.
Évidemment le texte est ciblé pour un certain public qui fréquente les théâtres parisiens. C'est un peu dommage, car le malheur, lui, est universel...
