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Critique de keisha


keisha
14 décembre 2012
Puis en 1988 Jay Kantor reprend les personnages de la BD de Herriman et les plonge dans notre monde.
Krazy Kat rencontre de véritables hommes et se prend à rêver de ne plus être un personnage "plat". L'un d'entre eux étant Oppenheimer, elle se sent ensuite responsable de la bombe atomique et doit suivre une psychanalyse avec Ignatz, qui veut absolument lui faire reconnaître des "pensées sexuelles". La brique serait une image de cette part d'elle-même.
"Franchement, ma nouvelle méthode consiste essentiellement à écouter - le genre de truc que même ces imbéciles devraient être en mesure de faire."

La pauvre Krazy tourne ensuite un film, "elle n'allait pas devenir réelle à ses yeux avant d'être vue par quelqu'un d'autre, sur grand écran(...). Car il lui faudrait un vaste public pour être sûre qu'ils la voyaient vraiment, afin qu'elle soit sûre qu'elle existait." Prisonnière de la Saladec, Section Armée de Libération des Auteurs de Dessins En Colère, elle en sort aux mains d'Ignatz, et les deux doivent "imaginer le genre d'êtres humains qu'ils seraient s'ils devenaient des êtres humains." Et ça vire parfois au SM...

A gauche la couverture originale peut donner une idée du climat psy un peu dingue qui règne dans une partie du roman, où Krazy Kat réussit à nous toucher au travers de ses aventures. Comme dans la BD, Jay Cantor use de mots inventés et d'à peu près (bravo au traducteur).

Je serai honnête, c'est un roman un peu spécial (mais la BD l'était déjà), bourré de trouvailles, portant un regard décalé sur notre monde. Il se lit sans problème et avec beaucoup d'amusement, pressé que l'on est de découvrir où l'imagination délirante de Jay Cantor va mener Krazy et les autres.

Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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