Alors que la plupart des romans sur les voyages temporels évoquent le danger des altérations du passé, et leurs conséquences sur le présent (comme toute la suite d'histoires de Silverberg, le cycle "Time opera"), l'auteur prend ici le parti inverse : il s'agit, pour ses personnages, de corriger l'histoire et d'enrayer à sa source la série d'événements qui conduit à leur présent catastrophique, où la terre est épuisée. C'est un bon roman, où l'uchronie, au lieu d'être donnée dès le départ, est le produit de l'action des hommes.
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