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Critique de Davalian


Avec L'otage de Barcelone, Victor Sackville poursuit une lancée débutée avec Mort sur la Tamise. Même s'il ne s'agit pas d'une suite mais bien d'albums indépendants, les deux histoires sont bien trop proches pour que l'une fasse oublier l'autre.

Nous voilà déjà en 1919, sans que la fin de la Grande guerre ne soit annoncée ni la Grippe espagnole annoncée, la lecture débute donc avec sur une incompréhension sinon un sentiment de déception. de nombreuses interrogations se posent et aucune réponse ne leur sera donnée.

Cette fois-ci, c'est un diplomate qui disparaît et qui fait l'objet d'un chantage que notre agent secret à moustache va devoir percer à jour. de ce côté-là rien à redire : il est en forme et fait de son mieux. L'ennui réside toutefois dans le scénario qui force trop sur la piste convenue des histoires d'amour contrariées et les clichés (la dernière planche est un bel exemple) qui vont avec.

La présence d'un nouveau milieu clandestin (les anarchistes remplacent ici les Russes blancs du tome précédent) apporte un peu de nouveauté. D'autant que les méchants de l'histoire semblent bien peu doués... Autre point fort : l'ambiance et les dessins si caractéristiques. Ceux-ci méritent le détour : les personnes désireuses de vivre une première approche de la série pourront s'arrêter ici, mais à condition d'être indulgents sur la qualité du scénario...
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