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Critique de Lililaluize


Tout d'abord avant de débuter cette chronique, un grand merci à vous, Nicolas , ainsi qu'à toute l'équipe Babelio pour cette nouvelle masse critique. Merci également aux éditions Ocrée pour l'envoi de ce livre.

Après avoir parcouru la mise en place de ce roman détaillant les personnages et ce de manière précise et fort engageante, place au monde de l'art et de la restauration qui nous offre une promenade littéraire sur les berges d'un engouement artistique devenu vital aux rivages de l'excellence et de la connaissance, de l'étude à la méthode, de la manière à la maîtrise.
Un véritable plaisir que de se plonger dans le monde esthétique et harmonieux de Philip et Victoire.
Mais tout peut-il être restauré ? L'âme humaine peut-elle subir le même traitement qu'une oeuvre que l'on cherche à comprendre avant toute restauration, peut-on identifier avec la même profondeur tous les traumatismes subis ?
Sans surprise, l'exercice s'avère plus compliqué et l'absence de réponse mène alors aux investigations, qui, de decouvertes en déconvenues nous entrainent au coeur de la mort exposée telle une toile sérigraphiée d'andy Wharol version mortifère.
Arrive cette terrible révélation...

Pourtant, il faut bien l'avouer, ce premier livre, au delà des personnages incarnés et des parties artistiques, reste fragile et sans grande qualité littéraire . Au fil des pages, l'intérêt s'estompe face à une trame cousue de fil blanc doublée de dialogues sans grande recherche.
Des longueurs, comme les longs passages sur l'enfance d'un personnage de second plan, n'amenant alors pas grand chose au sujet principal hormis l'aspect chamanique , laissent à penser que l'auteure a voulu trop en faire histoire de combler sa difficulté à retranscrire l'indicible au travers d'une enquête qui finalement n'existe pas vraiment puisqu'elle tient uniquement sur quelques pages.
Si Francesca Carrey, diplômée du troisième cycle universitaire en Langues et Civilisations étrangères, spécialisation en Arts du spectacle réussit sur ce domaine à transporter le lecteur, elle échoue cependant dans l'art de l'enquête et du discours narratif. C'est donc une approche quelque peu mitigée qui ne fermera cependant pas définitivement la porte à cette auteure et si je ne suis pas vraiment conquise, je lui reconnais tout de même le talent artistique.


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