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Critique de alexiasurin
Abnégation, fidélité, amour, amitié, trahison, manipulation, ingratitude… Voilà qui pourrait décrire ce roman. Romance ou policier ? A vrai dire, si on me demandait de choisir, j'en serais incapable. Pour moi, c'est une tranche de vie, comme il en arrive à beaucoup. Oui, oui, beaucoup de personnes font des mauvais choix qui peuvent les amener derrière les barreaux. Mais ces personnes sont-elles pour autant moins dignes de confiance ou de recevoir de l'amour ? Je pense que tout est relatif et dépend finalement de beaucoup de choses. Ce qui est impardonnable pour certains ne sera qu'une erreur de parcours pour d'autres, mais avons-nous réellement toutes les infos ? Savons-nous réellement toute la vérité, même en participant à un procès ? le jugement est facile et dangereux, et la vipère sournoise. Karine nous en apporte un très bel exemple.
Ce retour est compliqué pour moi à écrire car, en plus de m'avoir personnellement touchée, c'est vrai un reflet de la vie : on se fie à ce que l'on voit, à ce que l'on pense savoir, on se fie à la première couche du gâteau : le nappage. Si on dépasse cette superficialité, qu'on coupe une part de ce gâteau, qu'on prend le temps de le regarder puis de le goûter, alors on a plus d'informations pour se faire une idée plus juste.
Ronan est ce gâteau, et ma foi, quel gâteau ! Par amour, par abnégation, par protection, il fait un choix que peu d'entre nous serait capable de faire et qui va changer sa vie irrémédiablement. Est-il coupable ? Oui, incontestablement. Mais de quoi ?
Camille, son grand amour, innocente, elle, dans cette histoire, est pourtant elle aussi coupable.
Jonathan, le frère de Ronan lui aussi est coupable.
En fait, tous les personnages de cette histoire sont coupables, même Chloé, la fille de Camille, du haut de ses six ans.
Vous l'avez compris, l'histoire est celle des retrouvailles de Ronan et Camille. Mais comment réagir envers quelqu'un que l'on aime et qui a été reconnu coupable par la loi d'avoir volé votre famille ? Peut-on pardonner ? Mais, en fait, y-a-t-il vraiment quelque chose à pardonner ?
Ce retour est compliqué pour moi à écrire car, en plus de m'avoir personnellement touchée, c'est vrai un reflet de la vie : on se fie à ce que l'on voit, à ce que l'on pense savoir, on se fie à la première couche du gâteau : le nappage. Si on dépasse cette superficialité, qu'on coupe une part de ce gâteau, qu'on prend le temps de le regarder puis de le goûter, alors on a plus d'informations pour se faire une idée plus juste.
Ronan est ce gâteau, et ma foi, quel gâteau ! Par amour, par abnégation, par protection, il fait un choix que peu d'entre nous serait capable de faire et qui va changer sa vie irrémédiablement. Est-il coupable ? Oui, incontestablement. Mais de quoi ?
Camille, son grand amour, innocente, elle, dans cette histoire, est pourtant elle aussi coupable.
Jonathan, le frère de Ronan lui aussi est coupable.
En fait, tous les personnages de cette histoire sont coupables, même Chloé, la fille de Camille, du haut de ses six ans.
Vous l'avez compris, l'histoire est celle des retrouvailles de Ronan et Camille. Mais comment réagir envers quelqu'un que l'on aime et qui a été reconnu coupable par la loi d'avoir volé votre famille ? Peut-on pardonner ? Mais, en fait, y-a-t-il vraiment quelque chose à pardonner ?
