>
Critique de Tapagenocturne
1922. C'est le paris d'après-guerre : les femmes, après avoir goûté à l'indépendance et au travail, sont plus exigeantes que jamais quant à l'égalité des sexe. Elles veulent les mêmes droits et se battent pour les obtenir. C'est le combat que mènent Emma, Léontine, et Alice. En parallèle, les Papillons Noirs, un gang de voleuses discrètes mais efficaces, volent les hommes riches et fait la une des journaux parisiens.
C'est un sentiment mitigé qui ressort de cette lecture. Certains côtés sont pourtant intéressants. D'abord, cette couverture magnifique : c'est ce qui m'a fait choisir le livre (ça et le fait qu'il cible un jeune public) sans crainte du contenu. L'écriture est fluide, la lecture facile, c'est rythmé, dynamique, attisant notre curiosité au fil des pages. L'histoire est entraînante, divertissante, à la fois légère dans sa narration, et à la fois sérieuse par ses sujets importants.
Parfait donc pour une lecture jeunesse, à priori (surtout si on a un penchant pour l'art et les années folles).
Cependant, quelques ombres au tableau. le résumé fait penser à un équilibre entre le côté enquête et quotidien des trois femmes, mais l'enquête est abordée tardivement au cours du récit…
La couverture quant à elle, presque enfantine, fait espérer un roman plus léger, alors que le contenu est plus sérieux qu'il n'y paraît. On parle violences, injustices, revendications… il est même question (un avertissement est noté dès le début) de viol. C'est un passage choquant, pas tant dans le fond (cela reste suggéré, et la description est succincte et rapide) mais dans la forme : dans l'après, dans son interprétation, et surtout dans l'absence de réaction du narrateur ou de nos jeunes héroïnes...
Finalement, le reste paraît trop en décalage, superficiel, par rapport aux scènes de violences (surtout celle-ci), et l'écriture parfois maladroite et simpliste pour traiter de tels sujets, à mon sens.
C'est un sentiment mitigé qui ressort de cette lecture. Certains côtés sont pourtant intéressants. D'abord, cette couverture magnifique : c'est ce qui m'a fait choisir le livre (ça et le fait qu'il cible un jeune public) sans crainte du contenu. L'écriture est fluide, la lecture facile, c'est rythmé, dynamique, attisant notre curiosité au fil des pages. L'histoire est entraînante, divertissante, à la fois légère dans sa narration, et à la fois sérieuse par ses sujets importants.
Parfait donc pour une lecture jeunesse, à priori (surtout si on a un penchant pour l'art et les années folles).
Cependant, quelques ombres au tableau. le résumé fait penser à un équilibre entre le côté enquête et quotidien des trois femmes, mais l'enquête est abordée tardivement au cours du récit…
La couverture quant à elle, presque enfantine, fait espérer un roman plus léger, alors que le contenu est plus sérieux qu'il n'y paraît. On parle violences, injustices, revendications… il est même question (un avertissement est noté dès le début) de viol. C'est un passage choquant, pas tant dans le fond (cela reste suggéré, et la description est succincte et rapide) mais dans la forme : dans l'après, dans son interprétation, et surtout dans l'absence de réaction du narrateur ou de nos jeunes héroïnes...
Finalement, le reste paraît trop en décalage, superficiel, par rapport aux scènes de violences (surtout celle-ci), et l'écriture parfois maladroite et simpliste pour traiter de tels sujets, à mon sens.
