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Critique de Descollinesdepapier


Pour parler d'IVG, Léa Castor s'appuie sur le personnage de Violette, jeune trentenaire, en couple et en pleine création d'une librairie avec une amie. Suite à un retard de règles, elle s'aperçoit qu'elle est enceinte, malgré son DIU au cuivre. Un bouleversement. Commence alors l'enfer administratif des démarches pour avorter en plein mois de juillet…

Nous suivons l'avant et l'après, toutes les modifications et la tristesse qu'engendre une IVG, même souhaitée. le récit se présente d'ailleurs sous la forme d'une lettre de Violette adressée à ce « Blopblop », forme de vie qu'elle nomme ainsi et qui a un jour tout bouleversé dans son corps et dans sa tête.

On y perçoit l'importance d'une prise en charge bienveillante et sans jugement. le dialogue de Violette avec son compagnon, parfois maladroit, et le soutien de l'entourage ont également leur place dans le récit.

Un récit essentiel et très touchant, qui fournit un exemple de démarche d'IVG (sous contraception !), avec toute la complexité des émotions humaines et des angoisses qui assaillent Violette. Ce qui m'a marquée, c'est le sentiment de solitude face à toute cette douleur, ces rendez-vous, cette charge contraceptive, ce milieu médical. Un livre nécessaire pour comprendre et accompagner au mieux les femmes qui doivent avoir recours à l'avortement.
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