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Critique de Mariecognat
En ces temps de confinement et donc de librairies fermées, j'ai pioché cet opus dans le rayon « Policiers en anglais » de ma bibliothèque. Il devait y être depuis un bon moment car la police est très désuète et le papier jauni. Eh bien, j'ai eu grand tort de ne pas me précipiter pour le lire quand ma grande soeur me l'a donné en me le recommandant chaudement.
Une jeune avocate dont le porte monnaie a été asséché suite au recouvrement par le fisc d'impôts impayés décide d'utiliser ses derniers fonds pour effectuer un voyage organisé à visée culturelle à Venise et pourquoi pas y rencontrer l'homme de sa vie. Nous sommes dans les années 1970/1980, Julia est trentenaire, avocate dans un cabinet londonien et partage bureaux, déjeuners et tournées au pub avec un groupe de collègues tous issus des meilleurs universités. Hilary, leur mentor et ex-professeure de droit, veille sur eux avec une douce autorité.
Dans le même temps, Thomas, un membre de la fine équipe, se rend lui aussi à Venise pour tenter de convaincre un riche héritier de se domicilier en Angleterre pour minimiser ses droits successoraux.
En ces temps où n'existaient ni portable, ni internet, Julia s'emploie à informer ses collègues et amis de ses moindres faits et gestes et c'est à travers ses lettres que le récit chemine en grande partie. le groupe des voyageurs est haut en couleur, de l'ex-militaire un peu trop entreprenant au sculpteur au tempérament réservé en passant par le couple d'américains dont tout semble indiquer que le mari est peut-être un peu infidèle. Et il y a surtout un magnifique jeune homme Ned, compagnon du sculpteur, sur lequel Julia va jeter son dévolu et qui se révèle être un agent zélé du fisc anglais, ce qui ne réduira pas l'ardeur de Julia pour autant !
Au bout de quelques jours, le beau Ned est assassiné et Julia soupçonnée du meurtre : ses amis à Londres aidés par son collègue Thomas sur place, vont s'employer à prouver que, bien entendu, ce n'est pas elle la coupable. Et c'est la perspicacité et l'imagination d'Hilary qui vont permettre de résoudre cette affaire bien embrouillée et assez sordide.
L'intrigue est tordue à souhait, le style enlevé, le récit adroit, l'ambiance tant à Londres qu'à Venise particulièrement bien rendue, le ton humoristique, bref, tous les ingrédients sont réunis pour nous servir un policier tout à fait réussi et plaisant à lire.
Une jeune avocate dont le porte monnaie a été asséché suite au recouvrement par le fisc d'impôts impayés décide d'utiliser ses derniers fonds pour effectuer un voyage organisé à visée culturelle à Venise et pourquoi pas y rencontrer l'homme de sa vie. Nous sommes dans les années 1970/1980, Julia est trentenaire, avocate dans un cabinet londonien et partage bureaux, déjeuners et tournées au pub avec un groupe de collègues tous issus des meilleurs universités. Hilary, leur mentor et ex-professeure de droit, veille sur eux avec une douce autorité.
Dans le même temps, Thomas, un membre de la fine équipe, se rend lui aussi à Venise pour tenter de convaincre un riche héritier de se domicilier en Angleterre pour minimiser ses droits successoraux.
En ces temps où n'existaient ni portable, ni internet, Julia s'emploie à informer ses collègues et amis de ses moindres faits et gestes et c'est à travers ses lettres que le récit chemine en grande partie. le groupe des voyageurs est haut en couleur, de l'ex-militaire un peu trop entreprenant au sculpteur au tempérament réservé en passant par le couple d'américains dont tout semble indiquer que le mari est peut-être un peu infidèle. Et il y a surtout un magnifique jeune homme Ned, compagnon du sculpteur, sur lequel Julia va jeter son dévolu et qui se révèle être un agent zélé du fisc anglais, ce qui ne réduira pas l'ardeur de Julia pour autant !
Au bout de quelques jours, le beau Ned est assassiné et Julia soupçonnée du meurtre : ses amis à Londres aidés par son collègue Thomas sur place, vont s'employer à prouver que, bien entendu, ce n'est pas elle la coupable. Et c'est la perspicacité et l'imagination d'Hilary qui vont permettre de résoudre cette affaire bien embrouillée et assez sordide.
L'intrigue est tordue à souhait, le style enlevé, le récit adroit, l'ambiance tant à Londres qu'à Venise particulièrement bien rendue, le ton humoristique, bref, tous les ingrédients sont réunis pour nous servir un policier tout à fait réussi et plaisant à lire.
