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Critique de tomppa_28


Ian Cecil, Sexagésime

Ian Cecil, SexagésimeOn ne connaît pas le nom de celui qui se cache derrière le pseudonyme d'Ian Cecil, mais on peut impunément affirmer une chose : c'est un amateur des recueils à l'image du Décameron, du Boccace, des Fabliaux médiévaux et de toute la veine toujours fertile qui a enfanté les Gargantua, Pantagruel et autres géants du plaisir dont les exploits mémorables nous saluent du fond des temps reculés. Même la tradition du manuscrit perdu et retrouvé ne manque pas au rendez-vous où se trouvent force récits véridiques racontés pendant les orgies d'une assemblée obscure qui a élu domicile « dans un château du sud de la France ». Depuis la fille noble mal mariée et débauchée par sa servante (« L'Art de jouir en bouche au Moyen Âge »), en passant par l'idiot du village bien bâti que se disputent les femmes de tous les âges (« le Fouloir et la belle-mère ») jusqu'aux belles chattes des « Chroniques vénitiennes », on y retrouve des personnages et le décor d'une tradition grivoise populaire qui peut toujours plaire en plein XXIe siècle.

C'est une imagination débridée qui est à l'origine des nombreuses « machines à plaisir » du premier récit, des amusements populaires du « Club des chattes » et du sort du mari de « La Boîte magique », obligé par sa femme de goûter à sa propre médecine. le style est plutôt « rustique », et ce ne sont pas les amateurs de finesse sentimentale qui apprécieront ces quatre récits. Mais ceux capables de savourer la grivoiserie, doublé d'une irrésistible joie d'invention, y trouveront facilement leur compte.

http://postlucemtenebrae.eu/?p=3301
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