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Critique de saphoo


Un début très difficile, il a fallu que je recommence ma lecture, ne parvenant pas à m'approprier le roman. A vrai dire je ne comprenais rien à ce que je lisais. J'ai reposé le livre et attendu. Repris au calme, et sachant que d'autres lecteurs avaient beaucoup aimé, je me suis dit : il n'y a pas de raison pour que je passe à côté de ce roman !
Au final, j'ai trouvé ce livre très dur de part le sujet : la guerre au Liban, Samuel mourant, Georges qui sacrifie sa famille pour respecter sa promesse de Samuel. Par contre j'ai trouvé très beau la raison de jouer Antigone, cette pièce de théâtre comme un lieu de paix, un drapeau blanc qui s'agite sur la scène de guerre, ce lieu stratégique pour répéter, tous ces symboles pour effacer l'instant d'une répétition cette chose horrible.
Une lecture difficile, on n'en ressort pas très bien, s'imaginer qu'à quelques heures d'avion le monde n'est qu'horreur, on peut ou pas comprendre Georges qui ne supporte plus sa vie d'avant il dit : Les misères de la paix me dégoûtaient. C'est vrai que revenir d'un univers à l'opposé cela ne peut que le déstabiliser. Au point qu'il ne supporte plus les pleurs de sa fille pour une boule de glace tombée à terre, alors que là-haut des enfants se font égorger dans leur berceau.
C'est beau dans l'horreur de la guerre, ce sentiment que Georges ressent au point de retourner au Liban pour être auprès de ces gens qui vivent l'enfer plutôt que de se complaire dans un faux paradis qui n'est plus le sien.
Une lecture difficile pour ma part pour le sujet mais au combien porteur de réflexions. Quand vivrons nous dans un monde en paix totale ? Pourquoi se faire la guerre ? Tout est symbole par le biais d'Antigone mais tellement beau. J'ai admiré les acteurs qui se tirent dessus en dehors du théâtre et là sur scène ils jouent leur personnage tous ensemble en paix alors qu'à l'extérieur ils sont acteurs de leur appartenance dans l'obligation de la revendiquer et de la défendre. Et Georges est spectateur de ce beau gâchis.

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