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Critique de colimasson


Encore une bonne soupe sauce spiritualité humaniste.


L'annexe n°11 résume bien les contradictions et ambivalences du message. Je propose de le porter sous vos mirettes perplexes.


Intitulé : « Ce que montrent l'expérience et la science réunies, grâce à l'étude des phénomènes péri-mortels ».
Suffit-il de montrer pour démontrer ? Nous allons voir.


« La mort ne concerne que le corps, or nous sommes plus que notre corps, nous sommes un esprit. »
Alors que la science et la philosophie se crêpent encore le chignon pour essayer de comprendre ce qu'est la conscience, nous émettons de sérieux doutes sur la possibilité pour la science de trouver un consensus autour de la définition de ce qu'est un esprit. Mais admettons, et partons chacun dans notre coin avec notre petite idée de ce que pourrait être l'esprit, à supposer qu'il existât.


« Pour la conscience, la mort est très souvent une expérience heureuse et non douloureuse. »
Merci aux morts qui sont venus nous le dire. Merci aussi à ceux qui sont venus nous dire le contraire, mais comme c'est moins souvent, on s'en fout.


« La conscience continue à évoluer, dans la grande majorité des cas en bien, après la mort. »
Surprise : la question de savoir si la conscience survit après la mort physique s'étend subitement à la question de savoir ce qu'elle devient après dans un temps qui serait de la même nature que celui que nous expérimentons ici-bas. Nous resterons dubitatifs quant à la possibilité de distinguer une évolution « en bien » d'une évolution « en mal » sur le plan supra-humain.


« La conscience des défunts peut communiquer avec la conscience des vivants au niveau du plan physique. »
La conscience doit donc avoir un truc un peu physique en elle.


« Les gens qui s'aiment seront réunis dans cette nouvelle vie qu'est la mort. »
Ainsi s'achève, dans une tournure qui pourrait servir de titre à une nouvelle chanson de Calogero, cette annexe synthétique.


C'est brouillon, sans rigueur, sentimentaliste, pas très sérieux en somme. J'aurais pu adhérer à cet écrit si j'avais eu envie qu'on me passe la pommade de l'éternité sur le dos. Ma foi, je n'en ai pas grand-chose à carrer.


Je ne doute absolument pas des louables intentions d'Olivier Chambon, malgré son militantisme fatigant face à un interrogateur placide et bienveillant. Mais ce sont ces louables intentions qui agissent comme une ceinture de chasteté sur mon besoin d'excitation cérébral. A bon entendeur, salut.
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