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Critique de Renod


Alors qu'il enquête dans un quartier malfamé de Los Angeles, le détective Carmady fait une rencontre inopinée. Un colosse de plus de deux mètres dix qui arbore une tenue bigarrée l'entraîne dans un tripot réservé à une clientèle afro-américaine. Autrefois, c'est-à-dire avant que le balaise ne passe par la case prison, le bar était une boîte fréquentée par de charmantes entraîneuses. Et le géant qui est à la recherche de l'une d'entre elle gueule à tout va « où est Beulah ? ». le patron du tripot goûte peu cette plaisanterie et s'interpose. le géant saisit son arme, l'abat et prend la fuite. le fugitif a une allure si singulière que la police part à sa recherche plutôt confiante. Carmady, lui, préfère se mettre en quête de Beulah pariant que pour mettre la main sur l'assassin, il faut « dénicher la fille ».

En commençant cette nouvelle, j'avais l'impression de l'avoir déjà lue tout en sachant que cela n'était pas possible. J'ai compris ensuite que l'auteur avait repris les premières pages de ce récit dans son roman « Adieu ma jolie ». Un air de déjà vu, donc, mais guère déplaisant. J'y ai retrouvé la faune qui peuple les livres de Chandler : le détective perspicace, la femme fatale, la brute épaisse, le flic pourri, la veuve alcoolique etc. le cadre du récit est bien posé mais l'histoire s'enfonce dans une conclusion bancale. La valeur de cette nouvelle tient donc principalement en ce qu'elle est une ébauche de l'oeuvre à venir et présente l'esquisse du futur Marlowe.
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