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Critique de caryatide


Le Philippe Marlowe que nous connaissons est un solitaire : pas de famille, pas d'amis (ni de petite amie), pas de secrétaire, pas d'associés, et la solitude semble lui convenir. Pourtant dans ce livre, après qu'une somptueuse jeune femme au volant d'une Rolls somptueuse lui ait déversé sur les pieds son ex-mari ivre, il va s'occuper de ce malheureux abandonné et même, étrangement, se prendre d'affection pour lui. Si étrangement, que certains critiques ont parlé de penchants homosexuels chez Marlowe.
A la suite du meurtre de la richissime épouse, les voila séparés et Marlowe commence à dire adieu à son ami, un adieu qui durera jusqu'à la fin du livre.
Il a à peine commencé le rituel du deuil, qu'on veut lui fournir une nouvelle mission de baby-sitter : un écrivain qui boit trop et qui ne peut terminer son prochain best-seller. Mais là, aucune sympathie particulière pour le nouveau client et malgré l'insistance de l'éditeur et de l'épouse c'est à contrecoeur que le détective s'occupe de l'écrivain.
Dans ce livre on rencontre le monde très étrange de Chandler, magnat de la presse, jeunes femmes richissimes, truands fidèles en amitié, et domestique mexicain (pardon, chilien) qui joue avec son navaja...et les environs de Los Angeles, on n'habite pas dans cette cuvette pleine de brouillard quand on est riche.
Voila encore un excellent livre dont le titre d'origine fleure bon la période où il a été traduit pour la première fois, donc, pour moi, inutile de le changer.
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