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Critique de Vexiana
J'ai lu les BD de la patrouille des Castors à de nombreuses reprises durant mon enfance et mon adolescence. A l'époque, jeune scoute, j'espérais que mes camps d'été seraient tout aussi riches en rebondissements et en aventures.
J'ai aujourd'hui décidé de les relire et de voir si le charme opère toujours.
J'ai apprécié ce premier tome pour la nostalgie qu'il inspire, celle d'un scoutisme à l'ancienne, et pour l'aspect romanesque de l'histoire : un pauvre châtelain désargenté, plein de dignité qui vit dans les ruines de ce qui fut un château opulent, un trésor caché, des passages secrets, des messages codés...
Pour le reste, le dessin est comme il se devait à l'époque : terriblement classique, sans nuances ; les personnages ont des personnalités caricaturales avec des totems caricaturaux ( il y a le scout gourmand : tapir, le petit scout peureux : mouche, le scout malin : faucon , le scout inodore et incolore : lapin, et les deux scouts qui sont tellement parfaits qu'ils sont l'incarnation même des valeurs scoutes : chat et poulain), le vocabulaire utilisé est parfois très littéraire et on a du mal à imaginer des adolescents utiliser le mot 'Tonnerre' pour marquer leur étonnement, même en 1955.
Je sais que cette BD reflète une époque et quand on la prend avec cette vision là, en se remettant dans le goût d'alors, c'est une bonne BD...elle a juste beaucoup beaucoup vieilli.
J'ai aujourd'hui décidé de les relire et de voir si le charme opère toujours.
J'ai apprécié ce premier tome pour la nostalgie qu'il inspire, celle d'un scoutisme à l'ancienne, et pour l'aspect romanesque de l'histoire : un pauvre châtelain désargenté, plein de dignité qui vit dans les ruines de ce qui fut un château opulent, un trésor caché, des passages secrets, des messages codés...
Pour le reste, le dessin est comme il se devait à l'époque : terriblement classique, sans nuances ; les personnages ont des personnalités caricaturales avec des totems caricaturaux ( il y a le scout gourmand : tapir, le petit scout peureux : mouche, le scout malin : faucon , le scout inodore et incolore : lapin, et les deux scouts qui sont tellement parfaits qu'ils sont l'incarnation même des valeurs scoutes : chat et poulain), le vocabulaire utilisé est parfois très littéraire et on a du mal à imaginer des adolescents utiliser le mot 'Tonnerre' pour marquer leur étonnement, même en 1955.
Je sais que cette BD reflète une époque et quand on la prend avec cette vision là, en se remettant dans le goût d'alors, c'est une bonne BD...elle a juste beaucoup beaucoup vieilli.
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