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Critique de sultanne


Couverture vert clair, vert caca, vert d'eau, vert, quoi… écriture blanche, sans recherche, pâleur blafarde, rien n'est mis en exergue, rien n'est valorisé. Pas même la photo de l'auteur au verso, un noir et blanc sans âge, portrait fade et sans relief.
Près de 300 pages. 300 pages à ressasser les lieux, tous semblables, les chambres d'hôtel, les tables de restaurant, fréquentées avec une maîtresse-poupée Barbie. Un huis-clos qui se complait dans l'autosatisfaction. Alors vite, en finir, vite, tourner les pages qui se ressemblent toutes, donner du rythme à des circonvolutions stériles, vite, en finir, de cette prose fatigante, de ces répétitions inutiles. Vite… lecture en diagonale pour finir, acrobatie intellectuelle qui attend en vain, jusqu'au bout, un élément de dynamisme. Lyrisme dégoulinant, quelques références pseudo-artistiques éculées, quelques bribes de langage populaire, voire ordurier : « bite », « couilles », « cul », qu'on n'aura pas le cran d'étaler en quatrième de couverture. Ecriture qui se veut moderne mais qui reste elliptique, à l'image de ce post-face qui n'en finit pas de s'enfoncer dans des digressions sans fin, dont l'intérêt reste lui aussi à prouver.

Fatiguée, fatiguée de ce thème éculé, de ces méandres filandreux, de cette écriture insipide…
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