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Critique de colimasson


Ben voilà, ce sont des dialogues entre A et B. L'un est Maître, l'autre on le suppose Elève, et ça joue à Socrate avec le maître modeste qui veut faire prendre conscience à son élève qu'il savait déjà la vérité, elle était en lui, ben oui.


Le bouquin n'est pas très consistant : il y a une dizaine de dialogues de quelques lignes, dramatiquement agiles (on se dit : ah, c'est A qui gagne ! en fait non, B reprend le dessus ! et puis pour finir, on ne sait jamais vraiment s'il y a un gagnant et un perdant, sauf le lecteur), mais sans grand rapport avec un quelconque éléphant. L'éléphant blanc, c'est le petit dessin qui ornemente le sommet de chaque dialogue. A la mode crétine des alpes, je pensais que le dessin s'animerait en feuilletant très rapidement les pages, mais que dalle.


Voilà, c'est sympa le temps de sucer (un carambar).


« -Maître, que peut penser l'oiseau de l'oiseleur ?
-Mon enfant, l'oiseau ne pense pas, il vit.
-Maître, mais si l'oiseau pensait ?
-Il penserait que l'oiseleur ne serait pas oiseleur s'il possédait des ailes.
-Mais si par exception un oiseleur avait des ailes ?
-Il ne serait plus un oiseleur, il serait une hirondelle. »
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