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Critique de Tmor
Deux pièces de théâtre dédiées au jeune public. La première est une sorte de dialogue philosophique et cérébral entre deux personnages qui portent des noms de divinités Égyptiennes et qui conversent en jardinant, de ceci, de cela, de l'infiniment petit, de l'infiniment grand. le propos me semble un peu perché pour les jeunes mais bon c'est surtout le peu d'action théâtrale qui pêche à mon goût. La langue est belle, le propos aussi, les contes qui y sont glissés sont justes et actuels, c'est beau à lire, à jouer cela doit être plus compliqué. La seconde pièce "La revanche des coquelicots" est pour le coup très concrète, parfaitement structurée et les situations tout à fait théâtrales. Un village de campagne, une école, un absent : Tom. Les langues se délient entre fantasmes, hypothèses, délires, aveux. L'absence de Tom est un miroir au travers duquel le reflet des âmes enfantines (enfin plus des pré-ados) se révèlent. C'est fort, sensible. La posture de l'enseignante est intéressante, ouverte. Un beau texte qui se dénoue avec force, sens et poésie. Merci aux éditions Théâtrales d'offrir de belles pièces de théâtre gratuitement pendant le confinement.
