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Critique de kobaitchi


Le tome deux s'ouvre sur un nouveau souvenir de Katsuya puis reprend là où le tome un s'était arrêté et l'horreur recommence pour Katsuya. Cela dit, contrairement à beaucoup de mangas du genre, les scènes de cul ne sont jamais gratuites et s'insèrent parfaitement dans la trame de l'histoire. Pas de syndrome de Stockholm de bas étage ici et, bordel, ça fait du bien !
En revanche attendez-vous à être retourné.e dans tout les sens, un peu comme Katsuya d'ailleurs, tant les révélations sont bouche-béantes.
La seconde partie nous ramène presque deux ans avant les événements présents, lors de la rencontre entre Asano et Shinohara. le choc est grand, pour nous mais aussi pour Katsuya, une fois encore.
Le tome 3 devrait nous renvoyer dans le présent, du moins je le suppose, car beaucoup de choses demandent à être élucidées.

Alors bon, ce manga est rempli de qualités, j'irai même jusqu'à dire que c'est l'un des meilleurs du genre. L'histoire est originale, pour de vrai, on ne nous ressort pas le même scénario resucé un million de fois avant par un demi million de mangaka. Les personnages sont attachants, ou détestables, voire même les deux à la fois, mais en tout cas sont-ils crédibles, travaillés et on n'a aucune difficulté à croire en eux. La trame aussi est crédible et foutrement sympa. Déjà, l'intrigue principale part sur une base stable et constamment solidifiée au fil des pages mais les intrigues secondaires qui viennent se greffer à elle en cours de route sont tout aussi bien ficelées. L'histoire est intelligente et, mieux encore, est également mise en page intelligemment.
Car une autre chose que j'aime particulièrement dans cette série c'est que le dessin est véritablement au service de l'histoire.
Au début du manga, alors que l'esprit de Katsuya n'est pas encore embrumé par ses cauchemars et le reste, le trait est plus posé, plus calme, presque plus doux. Il y a plus de décors et même les personnages semblent plus ancrés dans une réalité stable. Mais, au fur et à mesure de l'avancement, alors que Katsuya se laisse petit à petit envahir par ses doutes et ses peurs, les traits vont devenir plus vifs, presque plus brouillons, quoiqu'ils restent toujours très travaillés. Et, lorsqu'Asano et Shinohara se retrouveront enfin seuls, le style s'épurera totalement, les décors s'éclipseront pour nous permettre de nous focaliser uniquement sur la brusquerie des traits reflétant l'état psychologique et physique des personnages à cet instant.

Je terminerai en rappelant que ce manga n'est clairement pas à mettre entre toutes les mains, les scènes de sexe étant assez crues et l'ambiance générale frôlant parfois le morbide. Mais si vous aimez être dépaysé.e, si vous aimez être surpris et bander sur des graphismes et des persos qui envoient du bois, vous devriez vraiment vous essayer à In These Words.
Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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