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Critique de terryjil
Un très bon cru pour ce cinquième tome des aventures de Rahan! On sent que les auteurs ont trouvé un certain équilibre et les histoires sont riches, variées, on se s'ennuie jamais: Rahan passe d'un clan de Pygmées dans "les longues crinières" à un clan de géants (enfin, tout est relatif) dans "le monstre d'un autre temps", rencontre un mauvais sorcier dans "Plus vite que le Zebra" puis un autre nettement meilleur dans "le sorcier de la lune ronde", il combat guépards, gorilles, stégosaures et ptérodactyles (oui, on a déjà dit que la vraisemblance en prenait parfois un sérieux coup...), des lions et des hommes-singes, mais ses adversaires les plus redoutables resteront les défauts des hommes, parmi lesquels la cruauté, la bêtise, le mépris envers les êtres plus faibles comme les femmes ou les vieillards... si dans "Pour sauver Alona", il amènera facilement à la raison un chasseur qui préfère voir sa promise en épouser un autre plutôt que mourir, en revanche, dans "la forêt des haches" il utilisera les grands moyens pour empêcher deux clans de s'entretuer...
Le dessin est fabuleux de dynamisme, les corps débordent des cases, et le fils de Crâo traverse des paysages magnifiques sous la plume de Chéret, qui comme le dit L.Cance dans son texte introductif, "est fait pour dessiner Rahan". Il cite aussi une très belle phrase de Lécureux: Rahan restera, comme l'affirme Lécureux dans un interview de Bédésup n°2 (12/1979) "ce que j'ai toujours voulu qu'il fut; un ami, un frère, et un exemple pour la jeunesse... au travers de mes petites fables, Rahan continuera à prêcher la justice te la générosité, à magnifier l'intelligence de l'homme et à dénoncer l'obscurantisme...."
Seul défaut, bénin: Je regrette un peu le dessin de couverture, qui ( comme pour les précédents tomes d'ailleurs), bien que correct, n'a aucun rapport avec les histoires à l'intérieur du recueil...
Le dessin est fabuleux de dynamisme, les corps débordent des cases, et le fils de Crâo traverse des paysages magnifiques sous la plume de Chéret, qui comme le dit L.Cance dans son texte introductif, "est fait pour dessiner Rahan". Il cite aussi une très belle phrase de Lécureux: Rahan restera, comme l'affirme Lécureux dans un interview de Bédésup n°2 (12/1979) "ce que j'ai toujours voulu qu'il fut; un ami, un frère, et un exemple pour la jeunesse... au travers de mes petites fables, Rahan continuera à prêcher la justice te la générosité, à magnifier l'intelligence de l'homme et à dénoncer l'obscurantisme...."
Seul défaut, bénin: Je regrette un peu le dessin de couverture, qui ( comme pour les précédents tomes d'ailleurs), bien que correct, n'a aucun rapport avec les histoires à l'intérieur du recueil...
