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Critique de Erik_


Erik_
21 février 2022
L'auteur Eglantine Chesneau est connu pour avoir fait un roman graphique la mettant en scène avec sa grand-mère et ce fut salué par la critique. Elle nous revient pour un second roman graphique toujours biographique au sujet d'un marathon à Paris.

L'idée est de se demander ce qui amène à ce que des participants n'ayant pas de lien profond avec le sport à la base puissent se mettre à courir avec 50.000 autres participants pour réaliser 42 kilomètres à travers la capitale parisienne. Qu'est-ce qui motive les gens à courir ?

A vrai dire, j'ai eu la nette impression qu'elle en fait des tonnes pour alimenter sa chronique d'un premier marathon. Cela en devient une question presque existentielle qui pourrait paraître assez futile et égocentrique au milieu d'un monde difficile et parfois en perdition. En effet, certains lecteurs pourraient penser que nous sommes du côté de la France qui va bien et qui n'a pas de gros souci. Cependant, ce n'est pas aussi simple que cela.

Passée cette remarque plutôt acerbe, je conviens que c'est toujours bon à prendre comme expérience. La course à pied peut permettre de s'accomplir et de surmonter également des périodes difficiles. Par ailleurs, je n'ai absolument rien contre les activités sportives saines à la portée de tout le monde.

Je ne savais pas qu'il était si mal vu dans les années 50 et 60 de courir en dehors d'un stade. L'époque a bien changé car c'est tout le contraire actuellement.

J'ai trouvé le dessin tout en rondeur et en douceur. Je l'aime bien et je l'apprécie surtout avec ce genre de roman graphique qui s'étend sur plus de 300 pages.

On suivra tout le cheminement ainsi que les entraînements et tout ce qu'il faut pour réussir un tel exploit et dans les moindres détails. On comprendra également que l'essentiel est de participer et non de gagner la course. Bref, le marathon, c'est un état d'esprit. Alors, on court ?
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