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Critique de saigneurdeguerre


Champignac.
Laboratoire du comte du même nom.

Notre génial comte se livre à une xième expérience lorsqu'il entend un bruit étrange. Serait-ce l'arrivée du plombier qu'il a appelé ? Un plombier se déplaçant dans pareil engin ? Pacôme, notre bon comte n'aurait-il pas ajouté trop de champignons dans son chocolat ?


Quinze jours plus tard.

Spirou, Fantasio et Spip se déplacent dans une camionnette promotionnelle pour le journal Spirou lorsqu'ils reçoivent un appel à l'aide du comte. Aussitôt, ils changent de direction. Soudain, un énorme convoi de véhicules blindés les dépasse. Plus loin, la route est barrée par des militaires en tenue de protection NBC (nucléaire, bactériologique et chimique). Il leur est strictement interdit d'aller plus loin… Mais c'est mal connaître nos aventuriers…


Critique :

Spirou et Fantasio ont cessé d'être dessinés par Franquin en 1969. Depuis plusieurs équipes de scénaristes et de dessinateurs ont pris la relève avec plus ou moins de succès. Cette aventure-ci est la première de l'équipe Yoann et Vehlmann. La première ? Pas tout-à-fait ! Ces deux auteurs avaient déjà « commis » « Les géants pétrifiés » dans une série un peu particulière « Une aventure de Spirou et Fantasio vue par… ». Dans cette série, les auteurs jouissaient d'une grande liberté d'interprétation des personnages. Parc contre, dans « Tome 51 : Alerte aux Zorkons », il s'agit de donner une suite aux aventures des deux célèbres personnages. Les auteurs doivent donc tenter de coller le plus possible à la mythologie des héros emblématiques du journal Spirou.

Comment s'en sortent-ils ? Yoann a voulu moderniser les personnages dans leur aspect et on retrouve l'influence des mangas dans leurs regards avec des yeux démesurément grands par moments. Dans l'ensemble, on retrouve les personnages de Spirou et de Fantasio assez fidèles à l'image qu'André Franquin a voulu leur donner. Certains mouvements ressemblent à s'y méprendre à ceux que Franquin lui-même aurait pu dessiner.

Vehlmann fait preuve d'humour et crée un univers très proche d'un Spirou et Fantasio des origines. Fantasio est assez fidèle au « personnage de base », un peu stupide, héroïque par moments, gaffeur toujours.
Alors, pourquoi n'ai-je pas ressenti un grand enthousiasme au terme de cette découverte ? Peut-être parce que je n'ai pas trouvé l'histoire fondamentalement originale.

En résumé : une bonne BD mais pas de quoi s'éclater.
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