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Critique de IreneAdler


3 nouvelles coréennes. La violence se sévit pas uniquement au nord. Ne connaissant pas l'histoire du pays, je ne saurais les situer et rien dans les textes ne le permet. Mais au sud aussi, quelque chose comme une dictature, ou une limitation drastique des liberté, sévit.
"Il surveille son père". le narrateur vit en France, n'a jamais connu son père, passé au nord. Tout ce qu'il sait, c'est que jamais lui et le reste de la famille n'ont eu une vie tranquille à cause de cela. Un jour, une lettre de Chine. du père.
"Là-bas, sans bruit, un pétale tombe". La nouvelle centrale, la plus longue. La plus étrange aussi. Elle est à 3 voix : un homme obligé de s'occuper d'une jeune fille qui l'a suivi ; après avoir abusé d'elle, après avoir usé de violence contre elle, il essaie de la ramener dans le monde des vivants. La jeune fille, témoin d'une scène atroce, erre à la recherche de la tombe de son frère ; elle ne parle plus, survit à peine, ne se défend pas. Et enfin un groupe, des amis du frère, qui veulent la recueillir, s'occuper d'elle.
"Avec cette neige grise et sale". Une jeune fille pauvre se retrouve dans une imprimerie contestataire.
Ce qui marque, c'est l'absence de famille, de liens constructifs, quels qu'ils puissent être. le narrateur de la première nouvelle a bien ses deux parents, mais l'un a fui et l'autre paye les pots cassés. Les deux nouvelles suivantes n'ont aucune figure paternelle, et les mères disparaissent aussi, expatriée ou morte. La solitude lie les narrateur entre eux ; la folie n'est jamais loin non plus.
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