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Critique de Passagealest


Le sous-titre du roman, « Portrait fêlé d'une Moldavie corrompue », est en soi suffisamment parlant, mais l'adjectif « fêlé » mérite quand même qu'on s'y arrête. Fêlé, ce portrait l'est parce que, comme le roman de Lortchenkov, l'auteur Iulian Ciocan a pris le parti de présenter son roman sous la forme d'une fable apocalyptique à l'humour grinçant. Fêlé, il l'est aussi parce que le roman débute avec une fêlure, une « fissure plutôt profonde » qui apparaît un soir devant le chez-soi de Nistor Polobok. Par chez-soi, je veux dire le « palais pharaonique » que celui-ci s'est fait construire dans un quartier de nouveaux riches de la capitale, Chişinău, avec la complicité intéressée de ses amis de l'Hôtel de Ville où il occupe lui-même le poste de Chef du cabinet Architecture-Urbanisme-Cadastre.

Cette fissure, qui résiste aux meilleurs efforts des agents de voirie pour la reboucher, prend des proportions de plus en plus inquiétantes, engloutissant hommes, véhicules et bâtiments, à commencer par le palais de Nistor.
Lien : https://passagealest.wordpre..
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