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Critique de Lali


Mère chicana et père mexicain, voici l'héritage de Sandra Cisneros qui est née et a grandi à Chicago, loin des beaux quartiers. C'est d'ailleurs de son enfance dans le quartier porto-ricain de la ville la plus importante du Midwest des États-Unis qu'elle s'est inspirée pour écrire La petite fille de la rue Mango. Un roman autour d'une famille d'origine mexicaine et pauvre qui tente de tenir le coup. Même si ce n'est pas facile. Même si on vit dans une zone peu fréquentable où vivent aussi fréquentée les petits dealers, les voleurs de voitures et autres petits malfrats sans envergure qui ne font peur qu'à ceux qui s'aventurent dans le quartier sans y être nés. Même si peu s'en sortent. Et encore moins les femmes. Même si.

Parce qu'il y a l'humour. Parce qu'il y a ces jeux qui ne coûtent rien. Parce qu'il y a cette complicité entre les personnages. Parce que la vie peut être chose qu'une accumulation de problèmes. Elle est la somme de petits riens qui, comparés aux petits riens de ceux qui nous entourent, ne sont pas si insignifiants que ça. Elle est, avant toute chose, le regard qu'on pose, qui n'a rien à voir avec celui des autres.

La petite fille de la rue Mango, c'est Esperanza, qui n'aime pas son prénom pourtant porteur de sens. La petite fille de la rue Mango, c'est aussi 46 anecdotes en autant de chapitres pour raconter les déménagements, les voisins, ce microcosme dans lequel une petite fille va devenir peu à peu une jeune femme. Un univers qui est devenu un délicieux roman où la joie de vivre prend le pas sur le malheur, parce que l'espoir (Esperanza) existe.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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