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Critique de SpyMyina


Un nouveau cycle commence pour Magic Knight Rayearth. Personnellement, je n'adhère pas à ce découpage du manga. J'aurais préféré que l'histoire du premier arc s'étende sur les 6 tomes avec un rythme un peu moins saccadé, et un développement des personnages et de leurs interactions plus poussé.

Nous retrouvons donc nos trois héroïnes à Tokyo, quelques peu marquées par leur dernière bataille et son issue dramatique pour la princesse Emeraude. Etant les seules à se comprendre et se soutenir mutuellement, elles se donnent rendez-vous après les cours à la tour de Tokyo. Et bien sûr, rebelote, les revoilà propulsées dans le monde Cephiro. Elles découvrent alors à leur grande surprise un paysage d'apocalypse, bien différent de ce qu'elles avaient connu lors de leur premier périple. Dans le château de la princesse Emeraude, les Magic Knight retrouvent leurs amis qui leur expliquent que le précédent pilier ayant disparu, et avec lui les prières qui soutenaient le monde, Cephiro est à l'agonie et voué à la destruction. Seule l'installation d'un nouveau pilier pourrait sauver le monde. Toutefois, le poste intéresse des conquérants des pays voisins, attirés par l'idée de contrôler un pays par la seule force de leur volonté.

Le cadre de ce nouvel arc est ainsi posé. Et avec lui, nous découvrons également de nouveaux personnages débordant de charisme clampien pour les uns et frôlant le ridicule pour les autres, bien que je reconnaisse qu'il faut de tout pour faire un manga…

Un point positif cependant est le développement de la psychologie des trois jeunes filles. Elles se confient, se remettent en question et apparaissent ainsi sous un jour un peu moins niais que jusqu'alors (malgré les premiers battements de coeur amoureux des unes et des autres).

Enfin, je pense que ce manga pâtit d'une traduction parfois très maladroite, qui m'arrache assez souvent un sourire un peu moqueur. Illustration : (la mère d'Umi à sa fille) « Qu'avez-vous donc Umi chérie ? le plat ne vous convient pas Umi chérie ? » Je comprends que le traducteur ait voulu mettre en avant le milieu aisé dans lequel évolue la famille d'Umi, mais n'est-ce pas un peu exagéré ?
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