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Critique de BazaR


A l'approche de la sortie de la série TV consacrée à Iron Fist, j'ai eu envie de me replonger dans son histoire et ses péripéties. Quoi de mieux pour cela que l'Essential qui regroupe toutes ses aventures originelles, depuis sa naissance jusqu'à son association à Luke Cage en temps qu'héros à louer. Remontons donc aux années 1974 à 1978.

Véritable artiste des arts martiaux, possesseur du Poing de Fer arraché au dragon Shou-Lao, Danny Rand a appris son art dans la cité légendaire de K'un-Lun, située sur un plan parallèle et donc l'accès n'est possible depuis la terre qu'une fois tous les dix ans depuis les hauts sommets de l'Himalaya. La vengeance l'obsède ; il lui faut abattre celui qui a tué ses parents.

Au début le personnage est à part dans le monde Marvel. Tout tourne autour de cette vengeance qu'il mènera à bien. Cela aurait pu s'arrêter là mais, le succès en kiosque aidant, Marvel décide de l'intégrer petit à petit dans sa galaxie.
C'est le fameux tandem des années 1970 Chris Claremont / John Byrne qui s'en charge, avec brio comme toujours. Iron Fist se découvre une âme de super-héros, affronte des vilains connus comme les Démolisseurs, rencontre d'autres héros comme Iron Man et Captain America. Claremont et Byrne l'intègrent plus spécifiquement dans la petite famille dont ils ont la charge. C'est ainsi que l'amie de Danny, Misty Knight, se trouvera être la colocataire d'une certaine Jean Grey des X-Men et qu'un certain Peter Parker alias Spider-Man sera amené à l'aider lors du combat de sa vie – une autre histoire de vengeance dont il est, cette fois, la victime.

Mais le comics Iron Fist ne semble pas trouver son public et s'arrête. L'idée émerge alors dans l'esprit de notre tandem de créateurs, d'associer le héros à ce personnage emblématique du Harlem noir des années 1970 : Luke Cage alias PowerMan. Les deux hommes vont désormais jouer les « héros à louer », sorte de super détectives qui intervient moyennant finances.

J'ai éprouvé un certain plaisir à relire ces aventures. Cependant, il faut bien avouer que les arts martiaux, comme la danse, sont bien moins spectaculaires en BD qu'au cinéma. Ils ont besoin de mouvement, de chorégraphie, choses que ne peut apporter le dessin figé. C'est probablement l'une des raisons de l'arrêt de la série, cela et un manque de charisme du personnage de Danny Rand, une fois celui-ci libéré de sa haine vengeresse.
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