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Critique de PhilippeSAINTMARTIN
Premier roman de protestation sociale indigéniste, paru en 1889, ce récit courageux pour l'époque évoque l'histoire d'amour entre un homme blanc et une indigène, dans l'impossibilité de se marier parce qu'ils se découvrent frère et soeur du même père, prêtre licencieux.
Dans ce livre, Clorinda Matto de Turner prend la défense des indigènes, plaide en faveur de leur éducation tout en s'attaquant au pouvoir en place et à ses abus : elle y dénonce tour à tour homme d'église, grand propriétaire et agent du gouvernement, leur cupidité et leurs vices. Premier en date des romans à présenter la détresse indigène dans un cadre contemporain, cette oeuvre est certes un peu mélodramatique, romantique et moralisante, mais le discours est fondamentalement sincère et d'une grande valeur documentaire. Aves sin nido pose les bases d'un genre littéraire qui va s'étendre à tous les pays latino-américains qui exploitent et marginalisent leur population indigène.
Lien : https://tandisquemoiquatrenu..
Dans ce livre, Clorinda Matto de Turner prend la défense des indigènes, plaide en faveur de leur éducation tout en s'attaquant au pouvoir en place et à ses abus : elle y dénonce tour à tour homme d'église, grand propriétaire et agent du gouvernement, leur cupidité et leurs vices. Premier en date des romans à présenter la détresse indigène dans un cadre contemporain, cette oeuvre est certes un peu mélodramatique, romantique et moralisante, mais le discours est fondamentalement sincère et d'une grande valeur documentaire. Aves sin nido pose les bases d'un genre littéraire qui va s'étendre à tous les pays latino-américains qui exploitent et marginalisent leur population indigène.
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