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Critique de lesmotsdeva
Ce livre saura plaire à tous les amateurs de la dark academia et aux amoureux des lettres.
📚 C'est au sein d'un couvent, en plein coeur de l'hiver, que la bibliothécaire Béatrice tombe sur un mystère qui ravit son âme de lectrice passionnée (et la nôtre aussi) : on lui confie un 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭. On est plongé avec elle dans ce lieu des temps anciens parmi les vieux parchemins, les plumes d'écriture et les copistes.
✍️ Tout d'abord, Meg Clothier a le don du 𝐦𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐫𝐞, des phrases bien tournées et des étincelles de 𝐦𝐚𝐠𝐢𝐞 pour nous donner envie d'en savoir plus. On est ensorcelé autant par cet ouvrage que par la suite du récit. Car des 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐥𝐢𝐭𝐬 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐠𝐢𝐞𝐮𝐱 se mettent en place, pour interdire tout culte qui n'est pas voué au Père. C'est une lutte terrible de femmes courageuses qui se font malmener par des hommes de l'Église.
🤔 Meg Clothier creuse ainsi innocemment la question du 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 et de ses conséquences, du 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐭𝐬 et des idées sur l'esprit. Elle interroge aussi la 𝐝𝐨𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 misogyne exercée par les hommes grâce à une 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐠𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐚𝐫𝐜𝐚𝐥𝐞 et implacable. On se rend compte au fur et à mesure que ce qui fait la dangerosité de la religion, est lorsqu'elle devient une raison et un moyen d'oppresser ; qu'elle devient fanatisme.
👸 Car, après tout, quel serait le problème que de vénérer une Mère plutôt qu'un Père ? En effet, l'auteure a imaginé le pouvoir d'un livre qui, à lui seul, défendrait et perpétuerait une autre religion, opposée et plus 𝐢𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐯𝐞. Un livre pour le 𝐬𝐚𝐥𝐮𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬. C'est une mise en abîme intéressante qui nous fait réfléchir sur les fondements de notre propre monde.
❓Je noterais cependant quelques points négatifs ; l'action et la compréhension de l'intrigue sont longues. Parfois, cela manque de clarté : on a du mal à saisir le pouvoir du livre qui dérive parfois vers l'horreur.
🩵 En conclusion, c'est une fiction érudite et plaisante, un récit de soeurs, un hymne de femmes. Il manque un petit quelque chose pour être un coup de coeur.
📚 C'est au sein d'un couvent, en plein coeur de l'hiver, que la bibliothécaire Béatrice tombe sur un mystère qui ravit son âme de lectrice passionnée (et la nôtre aussi) : on lui confie un 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭. On est plongé avec elle dans ce lieu des temps anciens parmi les vieux parchemins, les plumes d'écriture et les copistes.
✍️ Tout d'abord, Meg Clothier a le don du 𝐦𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐫𝐞, des phrases bien tournées et des étincelles de 𝐦𝐚𝐠𝐢𝐞 pour nous donner envie d'en savoir plus. On est ensorcelé autant par cet ouvrage que par la suite du récit. Car des 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐥𝐢𝐭𝐬 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐠𝐢𝐞𝐮𝐱 se mettent en place, pour interdire tout culte qui n'est pas voué au Père. C'est une lutte terrible de femmes courageuses qui se font malmener par des hommes de l'Église.
🤔 Meg Clothier creuse ainsi innocemment la question du 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 et de ses conséquences, du 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐭𝐬 et des idées sur l'esprit. Elle interroge aussi la 𝐝𝐨𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 misogyne exercée par les hommes grâce à une 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐠𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐚𝐫𝐜𝐚𝐥𝐞 et implacable. On se rend compte au fur et à mesure que ce qui fait la dangerosité de la religion, est lorsqu'elle devient une raison et un moyen d'oppresser ; qu'elle devient fanatisme.
👸 Car, après tout, quel serait le problème que de vénérer une Mère plutôt qu'un Père ? En effet, l'auteure a imaginé le pouvoir d'un livre qui, à lui seul, défendrait et perpétuerait une autre religion, opposée et plus 𝐢𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐯𝐞. Un livre pour le 𝐬𝐚𝐥𝐮𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬. C'est une mise en abîme intéressante qui nous fait réfléchir sur les fondements de notre propre monde.
❓Je noterais cependant quelques points négatifs ; l'action et la compréhension de l'intrigue sont longues. Parfois, cela manque de clarté : on a du mal à saisir le pouvoir du livre qui dérive parfois vers l'horreur.
🩵 En conclusion, c'est une fiction érudite et plaisante, un récit de soeurs, un hymne de femmes. Il manque un petit quelque chose pour être un coup de coeur.
