Le Zahir

Le roman commence lentement, mais avec des clés de lecture progressive, comme toujours avec Paulo Coelho. Il ne faudrait d'ailleurs jamais lire cet auteur en pensant trouver un "roman" car il s'agit toujours au maximum d'allégories spirituelles. le Zahir, en particulier, touche le thème du couple et de l'amour obsessionnel (la passion) avec un fil conducteur: l'idée selon laquelle, si on ne vit pas intensément "son amour", on risque de freiner l'énergie qui nous conduit vers l'objectif de notre existence. Ainsi, Coelho parle d'un "adaptateur" qui serait le moment où, dans la vie quotidienne, on décide un beau jour de s'adapter et d'oublier d'etre soi-meme ainsi que d'aimer la personne qu'on a choisie.
En parallèle on trouve de petites critiques sociales tantot acides, tantot cyniques, mais toujours utiles au propos de l'auteur. En fait, selon Paulo Coelho, on peut toujours trouver sa place dans le monde: il suffit d'éviter de s'adapter.