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Critique de athousandpages


A la recherche du Soi perdu

Des livres qui se vendent comme des petits pains dans plusieurs langues, un fan club d'inconditionnels, des conférences par- ci, des présentations par-là, un couple libre mais uni. Bref, tout va pour le mieux dans les meilleurs des mondes dans la vie du narrateur. Vraiment ?

Pour Esther, journaliste et épouse de l'écrivain à succès, le ronron quotidien n'est plus du tout satisfaisant. Elle a besoin de défis et notamment celui de mettre en danger sa propre vie pour mieux l'apprécier. Elle décide de devenir correspondante de guerre dans des zones de combat.

Un jour, plus aucun signe, plus aucune trace d'elle. Parmi les hypothèses, on pense qu'elle a pu être assassinée. L'écrivain est d'ailleurs brièvement soupçonné au début de l'enquête. La disparition de son épouse lui fait prendre conscience à quel point il aime la femme de sa vie. Une absence qui provoquera chez lui une obsession qui lui fera perdre peu à peu la réalité, comme s'il était dans un état de rêve ou de cauchemar permanent, qui menace de le faire tomber dans la folie. Un mot définit cet état : le Zahir.

Pour se libérer de ses démons, de son Zahir donc, le narrateur s'ouvre peu à peu à des expériences et à des gens qui l'amèneront à des points de vue qu'il n'aurait jamais imaginés du temps de sa vie confortable. Il entame son processus de refondation, non dénué de spiritualité et de mysticisme. Avant d'espérer pouvoir retrouver son épouse, il doit d'abord se retrouver lui-même , en somme redevenir ce qu'il a toujours été, en redécouvrant l'Amour ; non pas celui dirigé vers une seule personne mais celui beaucoup plus général envers la nature, l'être humain, les croyances.

Ce voyage intérieur l'emmènera par le biais de l'énigmatique Michaël vers les steppes d'Asie centrale, là par où passe la route de la soie. Ou la route de Soi ?
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