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Critique de virginie-musarde


(...) Nous disons qu'au centre du monde,il y en a un autre, beaucoup plus haut : le Sumeru. Et autour du Sumeru, il y a huit montagnes et huit mers. C'est le monde pour nous. (...) et nous disons : lequel des deux aura le plus appris ? Celui qui aura fait le tour des huit montagnes, ou celui qui sera arrivé au sommet du mont Sumeru ? (..)

Qui aime le plus la montagne ? celui qui court les sommets du Népal ou celui qui choisit de consacrer sa vie à ce pan du Mont Rose, situé à la frontière entre la Suisse et l'Italie, deuxième plus haut massif des Alpes, devenant fermier d'alpage ?
Y a-t-il seulement besoin de comparer tant cette amitié entre les deux hommes, si semblables et si différents pourtant, dessine des instantanés de bonheur ?
Les huit montagnes est tout à la fois roman d'apprentissage (se détacher du père, fou de montagne, pour le retrouver "virtuellement" au détour d'un sommet gravi), roman d'amitié et roman 'nature writing" dans le silence des alpages.
C'est fort et c'est beau, c'est une histoire qui emporte, qui transporte. La narration "lente" sert ce petit bijou de littérature, lui donne de l'épaisseur. Les personnages sont parfaitement brossés : Bruno amoureux de sa montagne natale, presque sauvageon, et le citadin, Pietro toujours en fuite, taiseux ...
J'avais presque peur de m'ennuyer un peu, et c'est tout le contraire qui est advenu : j'ai été happée, j'ai rêvé d'une cabane dans les alpages et d'un copain d'enfance avec qui partager souvenirs et vin rouge, et de bouquiner à la lueur d'une bougie quand le soir baisse.
J'ai adoré !
Merci à Valentine et aux Editions Stock ;o)
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