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Critique de Ziliz


Oui, la montagne est belle, Jean, on va pas se battre là-dessus.
Oui, le nature writing, les grands espaces sur papier, Gallmeister, ça vous gagne, vous transporte, Crossroads, Bison, ManU, on va pas se battre...
Oui, la rando dans les Cévennes, les Pyrénées, c'est kiffant, Apik. Mais compte pas sur moi pour suer avec toi comme ça...

« Hymne à l'amitié, histoire familiale, ce texte splendide nous fait aussi et surtout ressentir la force de la montagne, personnage à part entière. » (4e de couv)
Mon problème, avec cette lecture, est dans le 'surtout'.
Parce que dans ce roman, j'ai précisément retrouvé tout ce qui m'ennuie et m'étouffe dans la montagne et la grande randonnée, la patience, la ténacité, l'endurance, la contemplation, etc.

J'attendais une histoire d'amitié entre garçons, comme dans les romans de Niccolò Ammaniti, une saga familiale sous le soleil italien, les sentiments bruyants qui vont avec.
J'abandonne quatre-vingts pages avant la fin, parce qu'en feuilletant la suite, je vois qu'il n'y aura pas davantage de dialogues, d'interactions.

J'ai savouré en revanche les rares passages consacrés à l'amitié, à la famille, et au parallèle entre l'alpinisme comme dépassement de soi, et l'ascension sociale - sujet visiblement important dans la littérature italienne actuelle, au moins celle que je lis (Elena Ferrante, Silvia Avallone, Luca di Fulvio...).

Ce que je retiendrai, à ce sujet : « Peut-être ma mère avait-elle raison, chacun en montagne a une altitude de prédilection, un paysage qui lui ressemble et dans lequel il se sent bien. »
Même chose dans la vie, j'en suis convaincue...
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