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Critique de latina


J'ai voulu monter à l'assaut de la montagne et j'ai failli redescendre. Mais j'ai persévéré.

Nous sommes dans le Val d'Aoste, près du mont Rose. Pietro vit à Milan avec ses parents mais pendant les vacances, c'est direction Grana, un minuscule village de 40 habitants, très haut. C'est à partir de la petite maison de pierres que le père se prépare pour ses ascensions, et il y entraine très vite son fils Pietro en compagnie du petit montagnard Bruno, du même âge.
C'est difficile de suivre le père, car celui-ci ne peut concevoir la montagne qu'en l'avalant sans la goûter. Plus haut, plus vite, allez, allez. Et pour Pietro, la montagne est indigeste, au sens premier du terme : il vomit tripes et boyaux, passé une certaine hauteur. Il préfère explorer la nature et jouer près du torrent en contrebas de la maison, en compagnie de son ami.
Cette première partie est finalement vouée au spectacle du père dévorant. Tyrannique, égocentrique, dramatique. Il n'y a que lui qui compte, et pour moi, cela en devient lassant.

La deuxième partie, 20 ans après, s'attelle à décrire le spectacle de l'ami. Il y est question d'amour et d'engagement malgré les difficultés de la vie quotidienne, de souvenirs, de fidélité au passé, de solitude. Quelques grandes questions sont posées sur le sens de la vie. de la vie dure, simple, difficile.
Je commence à m'intéresser à cette histoire.

Je reconnais que Cognetti écrit bien, mais il ne m'a pas transportée outre mesure.
Je ne suis pas une fille de la montagne, je n'ai jamais ressenti l'appel des sommets.
Mais la nature m'émeut et la solitude m'attire. Alors, pourquoi ne pas grimper là-haut, sur l'alpage, et y goûter l'air pur...
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