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Critique de Takalirsa


J'ai symboliquement choisi Colette, femme forte et indépendante, pour débuter mes lectures 2024, et plus particulièrement ce roman en partie autobiographique car il fait écho à ma propre histoire.
Les sentiments et interrogations de l'héroïne m'ont souvent semblé familiers. Renée revendique son indépendance financière et sa liberté d'agir, mais parfois souffre de ne partager son quotidien avec personne. Sa situation est particulière, c'est une artiste de music-hall, qui se produit avec son « camarade Brague, qui aida mes débuts dans la pantomime » dans des petites salles de quartier. Renée aime cette vie de bohème malgré sa précarité, c'est une intermittente qui ne sait jamais où ni combien de temps le prochain spectacle va la mener. Elle adore sa relation avec le public.

Et voilà justement que surgit dans sa vie un admirateur empressé, qu'elle surnomme « le Grand-Serin » (« Il n'y a rien de nouveau dans ma vie, qu'un homme patient qui me guette »). La réaction de Renée est partagée : certes elle « se languit de n'être point assez chérie », cependant elle craint aussi l'inconnu et les déconvenues (« A force d'hésiter, je choisis le silence... »). Avec Max, « on s'apprend » (car « parader, c'est bon pour les jeunes »), elle redécouvre « la volupté oubliée ». Mais Renée ne sait « pas du tout où je vais »… « Aventure-divertissement » ? Second mariage ? Elle a tellement peur de souffrir à nouveau et de redevenir prisonnière d'un homme… Une longue tournée avec Brague lui donnera l'occasion de réfléchir et de se décider.
Et vous, qu'auriez-vous fait à sa place ?
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