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Critique de 5Arabella
Charles Collé a fait paraître en 1768, sous ce titre, l'ensemble de ses textes, inédits ou non, d'une certaine ambition artistique. le volume II du théâtre du XVIIIe siècle de la Pléiade nous donne trois pièces courtes, faites pour être jouées dans un salon par des comédiens amateurs, même si certaines d'entre elles connaîtrons à un moment ou un autre les honneurs de scènes professionnelles, dont la Comédie Française.
La première pièce est le Galant Escroc. le personnage principal, le Comte, se joue de Mme Gasparin, et permet à sa fille Sophie d'épouser celui qu'elle aime.
Dans la vérité est dans le vin, Mme Nacquart arrive à déjouer son tout juste ex amant, et à faire échouer son mariage avec sa fille.
Enfin La tête à perruque, est un épisode de libertinage, en l'absence du mari, mais qui entrant précocement, assiste à une partie des réjouissances.
Nous sommes dans des situations quelque peu scabreuses, les maris et femmes s'en donnent à coeur joie pour tromper l'autre. Une sorte d'amertume, de méchanceté, pointe sous une sorte de frénésie factice et de recherche de plaisir à tout prix. Nous sommes quelque peu dans une guerre de sexes, et les hommes étant dans une position de force, les femmes doivent beaucoup ruser pour tenter de s'en sortir. Cela donne une idée de ce qui amusait la bonne société de l'époque, et qui ne pouvait pas forcément être montré sur les théâtres public. C'est vif, plutôt bien construit, mais bâti sur un libertinage assez cynique et terre à terre.
La première pièce est le Galant Escroc. le personnage principal, le Comte, se joue de Mme Gasparin, et permet à sa fille Sophie d'épouser celui qu'elle aime.
Dans la vérité est dans le vin, Mme Nacquart arrive à déjouer son tout juste ex amant, et à faire échouer son mariage avec sa fille.
Enfin La tête à perruque, est un épisode de libertinage, en l'absence du mari, mais qui entrant précocement, assiste à une partie des réjouissances.
Nous sommes dans des situations quelque peu scabreuses, les maris et femmes s'en donnent à coeur joie pour tromper l'autre. Une sorte d'amertume, de méchanceté, pointe sous une sorte de frénésie factice et de recherche de plaisir à tout prix. Nous sommes quelque peu dans une guerre de sexes, et les hommes étant dans une position de force, les femmes doivent beaucoup ruser pour tenter de s'en sortir. Cela donne une idée de ce qui amusait la bonne société de l'époque, et qui ne pouvait pas forcément être montré sur les théâtres public. C'est vif, plutôt bien construit, mais bâti sur un libertinage assez cynique et terre à terre.
