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Critique de luxorion
Un livre de vulgarisation très complet faisant un état des lieux de nos connaissances des quasars depuis leur découverte en 1948 jusqu'à ce qu'on établisse leur relation avec les trous noirs supermassifs. Ce livre comprend 60 pages d'annexes dont quelques formules de base, un petit glossaire, une bibliographie et la référence des articles scientifiques cités.
J'ai malgré tout trois reproches à faire à l'éditeur et deux à l'auteur :
- Pour l'auteur, dommage que l'auteur n'a pas ajouté dans ses annexes un résumé des différents types de quasars et autres radiosources alors qu'il en parle dans le texte. Pourquoi ne pas avoir ajouté comme je l'ai fait sur mon site Luxorion un tableau récapitulant les différents types d'objets : QSO, BSO, AGN, DRAGN, Seyfert FR1, FR2, BL Lac, BAL, QSS, FSRQ, OVV, SL, avec leur nom, un exemple d'objet et un bref descriptif. Vu la complexité du sujet, cela n'aurait pas été de trop.
- Les références à des détails de l'astronomie franco-française n'intéressent que les Français, et encore. C'est le genre de détails sans rapport direct avec le sujet du livre qui sont peu utiles et dont tous les autres lecteurs francophones se passeraient bien. Heureusement, ils ne sont pas trop nombreux et on peut aisément les passer.
Pour l'éditeur,
- La mise en page est exécrable. le texte n'occupe pas toute la page mais est resserré dans la moitié interne du livre car la moitié externe comprend les légendes des photos. Et quand il n'y en a pas, les 6 cm extérieurs de chaque page sont laissés blanc... ! Si bien qu'en pratique pour lire la fin d'une phrase située au milieu, près de la reliure, il faut pratiquement ouvrir l'ouvrage sur 180°. Si vous ne souhaitez pas plier la reliure brochée, au bout de 450 pages ça devient laborieux.
Sur les centaines de livres que je possède, EDP est le seul éditeur à procéder ainsi. C'est dommage car d'autres livres édités par EDP Sciences mais en collaboration avec le CNRS n'utilisent pas ce formatage très peu pratique.
En fait, il aurait été intéressant de publier une version reliée avec des photos couleurs.
- Les photographies et les schémas sont tous en noir et blanc. A l'heure de la couleur, c'est un peu ringard et dépassé d'autant que la qualité des photos est passée au second plan.
- En effet, les photographies en N/B sont vraiment très peu contrastées et certaines comme la photo du Congrès de Cambridge p200 ou l'aspect du disque d'accrétion d'un trou noir p250 sont pratiquement illisibles. En revanche, les dessins et graphiques sont honnêtes.
Franchement pour un livre de cette taille vendu 39€ édité avec des logiciels et sur des presses ultramodernes, l'éditeur aurait pu soigner la qualité des photos et augmenter la marge interne des pages ! C'est vraiment dommage. Rien que pour cela il perd 2 étoiles.
Heureusement que l'auteur a rédigé un livre qui a du contenu et à ce titre on ne peut que la féliciter sinon je l'aurai renvoyé.
J'ai malgré tout trois reproches à faire à l'éditeur et deux à l'auteur :
- Pour l'auteur, dommage que l'auteur n'a pas ajouté dans ses annexes un résumé des différents types de quasars et autres radiosources alors qu'il en parle dans le texte. Pourquoi ne pas avoir ajouté comme je l'ai fait sur mon site Luxorion un tableau récapitulant les différents types d'objets : QSO, BSO, AGN, DRAGN, Seyfert FR1, FR2, BL Lac, BAL, QSS, FSRQ, OVV, SL, avec leur nom, un exemple d'objet et un bref descriptif. Vu la complexité du sujet, cela n'aurait pas été de trop.
- Les références à des détails de l'astronomie franco-française n'intéressent que les Français, et encore. C'est le genre de détails sans rapport direct avec le sujet du livre qui sont peu utiles et dont tous les autres lecteurs francophones se passeraient bien. Heureusement, ils ne sont pas trop nombreux et on peut aisément les passer.
Pour l'éditeur,
- La mise en page est exécrable. le texte n'occupe pas toute la page mais est resserré dans la moitié interne du livre car la moitié externe comprend les légendes des photos. Et quand il n'y en a pas, les 6 cm extérieurs de chaque page sont laissés blanc... ! Si bien qu'en pratique pour lire la fin d'une phrase située au milieu, près de la reliure, il faut pratiquement ouvrir l'ouvrage sur 180°. Si vous ne souhaitez pas plier la reliure brochée, au bout de 450 pages ça devient laborieux.
Sur les centaines de livres que je possède, EDP est le seul éditeur à procéder ainsi. C'est dommage car d'autres livres édités par EDP Sciences mais en collaboration avec le CNRS n'utilisent pas ce formatage très peu pratique.
En fait, il aurait été intéressant de publier une version reliée avec des photos couleurs.
- Les photographies et les schémas sont tous en noir et blanc. A l'heure de la couleur, c'est un peu ringard et dépassé d'autant que la qualité des photos est passée au second plan.
- En effet, les photographies en N/B sont vraiment très peu contrastées et certaines comme la photo du Congrès de Cambridge p200 ou l'aspect du disque d'accrétion d'un trou noir p250 sont pratiquement illisibles. En revanche, les dessins et graphiques sont honnêtes.
Franchement pour un livre de cette taille vendu 39€ édité avec des logiciels et sur des presses ultramodernes, l'éditeur aurait pu soigner la qualité des photos et augmenter la marge interne des pages ! C'est vraiment dommage. Rien que pour cela il perd 2 étoiles.
Heureusement que l'auteur a rédigé un livre qui a du contenu et à ce titre on ne peut que la féliciter sinon je l'aurai renvoyé.
