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Critique de maellelian


Lorsqu'on pratique la musique et qu'on a la chance de faire quelques prestations publiques, on sait qu'il faut absolument assurer le premier et le dernier titre ; le premier pour happer le public ; le dernier pour laisser une bonne impression.
Avec ce roman, j'ai l'impression d'avoir eu exactement l'inverse.

J'ai d'abord eu beaucoup de mal à entrer dans le livre. L'écriture hachée, bien que cohérente avec l'histoire, m'a déstabilisée, d'autant plus qu'au début, on ne sait pas vraiment ce qu'il se passe. On en a une vague idée bien sûr, mais ça reste flou pendant presque le premier quart du livre.
C'était comme regarder une toile vierge sur laquelle on posait des petits coups de pinceau au hasard et sans avoir fait de fond au préalable. On découvre par petites touches. Ce choix est intéressant mais je pense qu'il peut perdre bien des lecteurs.

Quand enfin, on a le fond, alors on comprend le style d'écriture du premier quart et sa cohérence. A partir de ce moment là, le roman devient assez grandiose, on a le soleil qui éclaire la toile avec un bel éclat. Et des éclats, il y en a à la pelle : éclats de vie, éclats de rencontres insolites, éclats d'émotions, de couleurs, de force, d'envie d'avancer malgré les obstacles, de courage...

Puis le dernier quart du livre... Avec un (trop) long passage mystique qui m'a fortement déplu. Pas tant le côté mystique en soi que la façon dont il est abordé. C'est très personnel et je ne peux que supposer que chacun en aura une lecture différente selon ses croyances, mais ce qui m'a surtout dérangée c'est que j'ai eu le sentiment qu'il fallait absolument qu'on y croit tant le passage dure.

De fait, je reste mitigée. Il n'en demeure pas moins que c'est globalement une assez belle oeuvre pour peu qu'on s'accroche, l'auteur a une très jolie plume, limite poétique. le livre valait la peine d'être lu et pour cela, je remercie Babélio et son "masse critique" ainsi que l'éditeur "Salvador".
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