Ce vendredi 9 avril, j'ai choisi de relire
Quel amour d'enfant, de la Comtesse de Ségur. Cette suite de
Les caprices de Gizelle, suit les aventures de cette petite teigne, moins populaire que la célèbre Sophie, mais bien pire que celle-ci. Et si, enfant, je me délectais de ses bêtises, aujourd'hui, en relisant ses excès, j'ai repensé à ces enfants rois à qui les parents ont tout passé et qui ont grandi en rendant la vie impossible à leur entourage, mais également à eux-mêmes. Dans ce triste constat, les torts sont clairement partagés, même si une grande part revient aux parents, trop faibles ou aveugles pour tenir leurs enfants et les éduquer convenablement, les laissant devenir des adultes détestables.
Ici, Gizelle finit par se repentir et à avoir une vie heureuse, la Comtesse désirant nous montrer par sa trajectoire en dents de scie que la vanité, l'orgueil et la méchanceté ne mènent qu'à la chute et à la ruine, et qu'une bonne attitude est le début du bonheur et de la prospérité.
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