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Critique de uaeroffat


En lisant la quatrième de couverture du dernier Connelly, j'ai découvert avec plaisir que l'avocat Mickey Haller faisait son grand retour. Aussi n'ai-je pas eu la patience d'attendre que le roman paraisse en format poche, car j'ai une nette préférence pour les Connelly mettant en scène Haller dans ces fameux procès à l'américaine, à la dramaturgie bien connue, et néanmoins toujours séduisante. À l'inverse, je suis moins "client" de Harry Bosch, dont les enquêtes sont parfois fastidieuses ou trop violentes (à mon goût), même si je me laisse régulièrement tenter – en particulier depuis qu'il collabore avec Renee Ballard.
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Dans L'Innocence et la Loi, Mickey Haller devient à la fois l'accusé et le défendeur, un rôle inédit, tout autant que le statut (terrible) de prisonnier. Accusé à tort d'avoir assassiné un homme dont le corps est découvert dans le coffre de sa Lincoln par un policier, il va devoir bâtir sa défense depuis la prison, aidé par son équipe et par Harry Bosch – qui joue les utilités dans ce roman, pour des raisons essentiellement commerciales à mon avis (l'auteur aux 80 millions de livres vendus, dixit la biographie, doit assurer son fonds de commerce !).
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Rédigé à la première personne, le roman est construit avec l'efficacité que l'on connaît chez Connelly ; tout est calibré et conçu pour qu'on tourne les pages avec avidité. Quelques ellipses parsèment le récit, comme si l'auteur avait voulu tenir absolument dans le nombre de pages requis, dommage ! Les scènes de procès abondent, bien sûr, les scènes en prison sont tout aussi réussies, tandis que l'enquête se déroule en arrière-plan. Seul petit regret : le final, quand l'affaire se dénoue, repose sur une pirouette certes étayée et justifiée, néanmoins un brin décevante. Raison pour laquelle je me suis limité à 4 étoiles dans ma cote.
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Post-scriptum : Connelly a absolument tenu à situer temporellement l'action relatée, soit de l'automne 2019 au printemps 2020, ce qui lui fait aborder la pandémie de covid, mais sans qu'elle ne joue un rôle dans l'intrigue, ce qui est à mon avis une erreur. On s'encombre inutilement de cet accident (certes grave) de notre histoire, ce qui "datera" le roman dans l'avenir alors qu'il n'en avait pas besoin.
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