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Critique de GeorgesSmiley


Le ridicule ne tue plus, dit-on, et pourtant ces personnages ridicules sont bien souvent à mourir de rire. le fou rire n'est jamais loin, aux pages 50 et 255 en particulier.
L'amour est aveugle mais aussi particulièrement sourd. Chaque partenaire pense à la place de l'autre, lequel pense tout autre chose, la plupart du temps exactement le contraire. En parlant d'amour, on parle plutôt de sexe et d'argent, le tout baignant dans un océan d'alcool le plus souvent utilisé comme analgésique.
Les goujats le disputent aux imbéciles, les vieux se voient encore beaux, les mariages moisis finissent par exploser, puis, faute de mieux, se reconstituer même s'ils ont dépassé le stade de la décomposition avancée ; bref « ça ne peut plus durer ». Sauf que si… ça continue, encore et encore, comme dans la chanson. de fil en aiguille une catastrophe en appelle une autre puis une autre jusqu'à plus soif (pour certains des personnages jusqu'à la gueule de bois)…jusqu'à ce que la baby-sitter qui a été virée parce qu'elle aurait couché avec le mari, bien qu'elle s'en défende, finisse par être réembauchée et qu'elle…vous me comprenez !
C'est désopilant, cynique et, disons le, désespérant. C'est pour cela qu'il me semble nécessaire d'être en bonne santé morale avant de débuter cette lecture que je déconseillerais donc à tout lecteur étant en passe ou venant de divorcer, de perdre son emploi, de régler sa pension alimentaire devant une portion individuelle de surgelé, ou de tenter de séduire une personne beaucoup plus jeune que lui. Si vous avez échappé à ces catastrophes (ou si vous vous en êtes vraiment remis) alors foncez, vous allez rire !
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